Critiques de spectacles

SAISON 2022
La 2ème fête des vignerons de la Côte
C’est un millésime d’exception, un grand cru qui se déguste à guichet fermée en ce joli mois de mai à Féchy. Cette fête est une véritable explosion de rires, de joie et d’émotions, à laquelle s’ajoute une réflexion non dénuée de profondeur sur l’évolution de la région et de notre société. Une réussite due à l’alchimie entre la musique du compositeur René Falquet et les textes de Michel Bühler, tous de haute volée, mis en scène par Gérard Demierre. Quand les mots sensibles de l’auteur se marient aux instruments du quatuor de musiciens professionnels, aux puissantes voix du chœur emmené par Olivier Chabloz et aux chants des brillants solistes Lorianne Cherpillod, Camille Maleszweski, Natalie Pfeiffer, Kaya Güner, Valentin Bezençon et Fabrice Guillaume, le public en demande encore.
Jocelyne Laurent, La Côte, 9.5.2022


SAISON 2019
Pierre et le loup à l’opéra de Lausanne
La version à la fois naïve et luxueuse que l’Opéra de Lausanne en a tiré en 2006 avec Gérard Demierre à la mise en scène a gardé toute sa magie et sa singularité. Déjà impliqué à la création, l’Orchestre de la Haute École de musique de Lausanne réagit avec truculence et souplesse au geste précis d’Antoine Rebstein. Le narrateur, Örs Kisfaludy, a un atout de taille par rapport à tous ceux qui ont raconté cette histoire avec leurs seuls mots : il peut feuilleter les pages d’un livre géant et en faire sortir Pierre (Pierre de Beaudéan) et son grand-père (Christophe Balissat) vivants. Et quand le rideau se lève, c’est comme si une forêt avait jailli du livre, à l’instar d’un pop-up géant. Le narrateur, habillé comme les personnages à la mode lapone, entre dans l’histoire et donne même un coup de main à Pierre. Grâce à un jeu très habile sur les éclairages, le spectacle mise beaucoup sur des effets d’ombres chinoises, avec une capture saisissante du canard par le loup (Patrick Yaël Rion). Celle du loup en revanche manque son effet dramatique et se déroule décidément trop loin au fond du bois. Il y a presque une démesure entre la brièveté de la pièce et les moyens mis en œuvre pour l’illustrer. Mais le bonheur d’une salle pleine à craquer de bambins n’a pas de prix ! 
Matthieu Chenal 24H, 21.11.2019

Gospel Air Avenches 2019
La 16ème grande fête du gospel s’est donnée pour le première fois en ville d’Avenches, avec des airs de nouveauté : des champions de hip hop, un orchestre gospel d’exception, une mise en scène fulgurante de Gérard Demierre pour une soirée lumineuse avec plus de 600 chanteurs. Une soirée dans un chapiteau de cirque non loin du théâtre antique, restera dans les mémoires. Au milieu de la piste l’arbre à palabre des ancêtres réunit un griot d’autrefois et un adolescent d’aujourd’hui pour une conversation traversant l’histoire des peuples africains, la musique, la danse, la sagesse, l’héritage, des racines aux jeunes pousses. Une trame poétique illustrée par des chants puissants et l’énergie d’une série de ballets des fabuleux Black Diamond’s d’Avenches, dans des chorégraphies Hip Hop qui les ont rendus célèbre en Europe et dans le monde, mêlant pour l’occasion des figures futuristes et tribales impressionnantes. Le spectacle est mis en scène, en valeur, en couleurs, en émotions et en rêves par Gérard Demierre, qui a réussi, sans même une répétition générale, faute de temps, le pari de réunir dans un ensemble cohérent et joyeux cette immense troupe de chanteurs et à les faire aimer, sans réserve par un public de 1000 personnes !
Journal de Moudon S. Krauer, 7.6.2019


SAISON 2017-2018
Dracula dans la patinoire du Sentier
Dracula époustouflant !
Que la Vallée de Joux soit un vivier extraordinaire de talents n’est plus un secret pour personne. Mais quand ces talents s’acoquinent et travaillent main dans la main, cela donne un spectacle fascinant mêlant musique, chant et comédie aux frontières du fantastique, le tout dans un décor qui en ferait frémir plus d’un. « Extraordinaire ! Epoustouflant ! Magnifique !» Les superlatifs viennent à manquer quand on parle du spectacle musical Dracula, buveur de sons. Les spectateurs sont unanimes, parfois même sans voix : ce spectacle est une réussite ! Plus de 150 participants issus de sept sociétés locales, des amateurs passionnés encadrés par une équipe de professionnels de haut niveau qui a pris en charge tous les aspects techniques et artistiques de l’événement, tels que la mise en scène de Gérard Demierre, la direction musicale de Joël Chabod, la scénographie de Sébastien Guenot, la création lumière de Christophe Pitoiset, les costumes de Caroline Zanetti et le maquillage de Katrine Zingg. La musique originale a été entièrement composée par Thierry Besançon. Cette partition a été complétée Par diverses compositions chorales et instrumentales du répertoire romantique, de chœurs orthodoxes et grégoriens et de sonorités slaves. La passion de Gérard Demierre et ses jeux d’ombres donnent à nouveau une nouvelle dimension aux notes de musique. N’oublions pas de parler de Dracula lui-même, interprété par Léo Rudenco, acteur professionnel venant du Théâtre National de Moldavie, qui a accepté de relever le défi bénévolement pour la Vallée de Joux. Avec sa voix et son accent, même le véritable comte transylvanien n’y aurait vu que du feu ! Carmen Mora FAVJ 12.06.2018


Le destin poétique d’Amahl
Pour sa production jeune public annuelle, l’Opéra de Lausanne présente « Amahl et les visiteurs du soir » de Menotti. Une œuvre douce au charme mystérieux, portée par deux jeunes solistes issus du Conservatoire. L’arrivée des rois mages, toute en étoffes flamboyantes, répand dans l’assistance un parfum d’Orient. Quant au ciel, étoilé et majestueux, il descend lentement sur une perche de théâtre, donnant l’impression subtile du temps qui passe. Cette poésie artisanale, soutenu par un doux jeu d’éclairage, confère à l’opéra ce charme mystérieux, presque nostalgique. Mais pas poussiéreux pour autant, puisque le livret, traduit en français, a été rajeuni avec des répliques comme » stylés, les mecs ! »
Virginie Nussbaum, le Temps, 6.11.2017
Amahl, quasi Noël !Ce mercredi, suivant la mythique étoile de la Nativité, Gaspard, Melchior et Balthazar ont rendez-vous avec Amahl et avec les enfants de tous âges sur le plateau de l’Opéra de Lausanne. La nouvelle production du théâtre lyrique propose de découvrir pendant une petite heure féerique Amahl et les visiteurs du soir, opéra pour enfants commandé par la chaîne NBC au compositeur italo-américain Gian Carlo Menotti. Avec une distribution juvénile, locale et débordante de remarquables talents, issus pour la plupart du Conservatoire de Lausanne et de la Haute Ecole de musique (HEMU), la fable, mise en scène par Gérard Demierre et accompagnée par l’Orchestre de la HEMU sous la baguette précise et dansante d’Hervé Klopfenstein, se déroule dans un univers étoilé et festif, habilement suggéré par la scénographie de Sébastien Guenot.
Marc-Olivier Parlatano, Le Courrier, 7.11.2017

Amahl, l’opéra de Menotti prend les teintes d’un conte oriental épicé de modernité. Dans Amahl et les visiteurs de la nuit que l’opéra de Lausanne présente depuis mercredi, le jeune garçon boiteux est un rêveur qui aime contempler les étoiles et dont l’imagination est un peu trop fertile pour sa maman. L’opéra miniature de Gian Carlo Menotti, pensé et créé en 1951 pour le jeune public de la télévision américaine, supporte très bien la transposition sur scène, à condition d’éviter de tomber dans le kitsch de la nativité, et de dénicher un enfant à même de tenir le rôle-titre. Nicolas Sanchez-Vignaux qui chante Amahl en alternance avec Marie Mury, émeut par la simplicité de son jeu et sa remarquable intonation. Il installe une relation complexe avec sa mère (Marina Viotti), entre amour sincère, envie d’émancipation et rouerie. Cette nouvelle production montée par Gérard Demierre et Sébastien Guenot pour la scénographie et les costumes touche à la perfection dans cette reconstitution d’un Orient d’enluminures (merveilleux Rois mages), subtilement décalés dans un quotidien moins enchanteur (le chœur des bergers transformé en troupe d’ados en rupture de ban). À l’aube, Amahl laisse tomber sa béquille et part accompagner les Rois dans leur quête improbable. Le ciel pâlit et l’orchestre de l’HEMU dirigé par Hervé Klopfenstein entonne la complainte initiale. Et si Amahl (espoir en arabe) n’était pas le véritable enfant-roi ?
Matthieu Chenal, 24H, 9.11.2017
Bonnes gens, tous à Lausanne pour Amahl ! Pour narrer l’histoire d’Amahl, le petit berger estropié, et de sa pauvre mère, ébahis de voir les Rois mages frapper à leur porte, Gérard Demierre et son décorateur et costumier, Sébastien Guenot, conçoivent un spectacle d’une extrême sobriété, éclairé magnifiquement par Denis Foucart : côté jardin, une misérable cahute en bois est entourée de palissades formant à leur extrémité un point d’observation qui surplombe un chemin en pente et un terre-plein où se faufileront un jeune danseur, Jayson Maridor et quelques pastoureaux munis de provisions. Notre régisseur s’attendrit sur Amahl, morigéné par une mère qui finira par se radoucir lorsque son fils, prêt à aller mendier avec elle, évoquera si poétiquement le firmament ; et il ironisera sur l’effroi que suscite l’apparition ô combien mystérieuse des trois visiteurs et sur la tentative de larcin d’une malheureuse convoitant l’or que lui octroiera finalement le magnanime Melchior. Et c’est un rayon de l’Etoile de Bethléem qui guérira l’infirme, tout décidé à accompagner les voyageurs afin d’offrir sa béquille au nouveau-né. Quant à la partition, elle est magnifiquement mise en valeur par la baguette d’Hervé Klopfenstein qui tire un coloris limpide des jeunes forces de l’Orchestre de l’HEMU, de sa Maîtrise et de celle du Conservatoire, toutes remarquablement préparées. Et c’est du reste de ses rangs que provient l’Amahl de Nicolas Sanchez-Vignaux qui, du haut de ses quatorze ans, toise avec un rare aplomb et un naturel confondant ces sages étrangers venus de mondes lointains. Marina Viotti est tout aussi convaincante dans son incarnation de la Mère dont le timbre chaleureux laisse filtrer tant l’apparente sévérité que la honte d’un geste malencontreux que réparera sa grandeur d’âme. D’une irrésistible cocasserie, le trio des rois avec le Gaspard dur d’oreille d’Aurélien Reymond-Moret, le Melchior généreux de Joël Terrin et le Balthazar si pondéré de Joé Bertili. Et Cosimo Sabatella qui a élaboré l’intermède chorégraphique exhibe l’assurance du page de confiance qui surveille tout. Au rideau final, le public composé surtout d’enfants silencieux, totalement médusés par ce beau conte de Noël, laisse éclater une joie que partagent parents et cheveux blancs. Paul-André Demierre, Crescendo-magazine, 9.11.2017


SAISON 2015
La face cachée du Léman dans un hangar à Nyon
Une odyssée musicale pleine de panache mise en scène par Gérard Demierre et Philippe Laedermann, cette odyssée intitulée La face cachée du Léman invite le public à découvrir les géniaux inventeurs et explorateurs qui ont conquis les abysses et les airs, en suivant les pas des descendants d’un certain Professeur Poissard, pour ne pas dire Piccard. Le spectacle commence à la gare souterraine du Nyon-Saint-Cergue - Morez, où quelques musiciens et jeunes comédiens captent le public qu’ils accompagneront jusqu’à la station de La Vuarpillière, puis à pied et en fanfare jusqu’au domaine viticole du Truel, chez Maurice Gay. Dans les champs déjà, quelques visions insolites, comme celle d’une barque voguant sur les épis, nous plongent dans l’univers décalé de Plonk & Replonk, humoristes-graphistes qui avaient fait un tabac au Musée du Léman, avec leurs cartes postales détournées. Leurs images sont une pièce centrale du spectacle, qui se déroule dans une grange dont la scène rappelle le pont du vapeur l’Helvétie. On entre dans le bain rapidement, avec Serge Gros et Jean-Claude Bloch, qui se succèdent à la baguette pour diriger les ondes musicales composées par Etienne Crausaz. Au gré des tableaux, évoquant tour à tour les hommes volants se jetant de la tour Eiffel, le feu au lac ou le mésoscaphe happé par les sirènes, les musiciens se muent parfois en comédiens, troquant la clarinette contre le short de plage, le tuba contre la guitare électrique. Un spectacle tonique, qui réunit les générations autour d’un monde imaginaire, drôle et porteur d’espoir.
Madeleine Schürch, 24 H, 18.6.2015

SAISON 2013-2014
Manru, opéra de Paderewski au théâtre de Beausobre à Morges. Que cet opéra ait pu être monté à Morges avec les moyens du bord, et donné au théâtre de Beausobre début octobre, représente à tous égards un véritable exploit. Il faut en savoir gré à Gérard Demierre, le metteur en scène, qui a surmonté avec talent les obstacles que représentent d’une part, la réduction pour petit orchestre d’une partition écrite pour 60 musiciens et la révision du texte français de René Morax, d’autre part une mise en scène très vaste, enfin le recours à plusieurs chœurs, à sept solistes et à une troupe de 12 danseurs… autant les 21 musiciens du Conservatoire de l’ouest vaudois font valoir avec brio une musique émouvante et très bien écrite, autant les choristes, groupés souvent en tableaux vivants et pittoresques tiennent leurs belles partitions avec sureté et les solistes qui sont dignes de cette grande œuvre comme la troupe des danseurs.
D.L, la Nation , 17.10.2014
Manru fait le plein L’opéra de Paderewsky a réjoui le public venu nombreux pour les deux représentations au théâtre de Beausobre. Présenté pour la première fois en français, la passion tragique de la villageoise Ulana pour le gitan Manru était portée avec talent par ses jeunes interprètes. Dans le rôle d’Ulana, Cécille Houillon a rendu avec émotion et justesse les airs les plus intéressants de la pièce alors que la voix d’arain de Sacha Michon en Urok lui a permis d’exprimer toute la complexité de son personnage de marginal aimant mais rejeté… dans cette histoire d’identité et d’exclusion, il aura suffi qu’apparaisse le violoniste Ronny Spiegel, au milieu des spectateurs, pour emporter d’une phrase musicale, le cœur de Manru et celui des spectateurs. Sarah Budasz, Journal de Morges, 10.10.2014


PHI-PHI opérette de Christiné tournée lyrique de l’opéra de Lausanne. Du rire à revendre C’est dans le cadre champêtre du théâtre du Jorat, à Mézières, qu’a été distillée la bonne humeur de la nouvelle production » Phi-Phi »… le spectacle vaut aujourd’hui encore le détour, du moins si la troupe est emmenée par des interprètes de la trempe d’Alexandre Diakoff, le sculpteur Phidias, Yannis François, son domestique et Sarah Pagin, la belle arpète Aspasie. Un chœur de six modèles prend ses aises dans une mise en scène qui intègre astucieusement des ombres chinoises…
Benjamin Ilschner, La Liberté, 3.6.2014
Bijou de grivoiserie Sièges rouges, ensemble musical qui s’accorde et voix lyriques, le Théâtre du Pré aux Moines avait des airs d’opéra : le projet itinérant de l’Opéra de Lausanne y faisait halte avec l’opérette Phi-Phi. Rafraîchissante, pleine d’humour et tout en grivoiserie, cette opérette est un bijou dont, le metteur en scène, les chanteurs-acteurs et musiciens ont parfaitement porté la parure…
Donatella Romeo, Le Journal de Morges, 20.6.2014


La Beauté sur la terre, Ramuz dans le port de Cully. En préambule au spectacle la beauté sur la terre, roman de Ramuz adapté par l’écrivain Blaise Hoffman et mis en scène par Gérard Demierre, le petit bourg s’anime en lâchant sur ses quais acteurs et figurants de la production afin de plonger le promeneur dans le passé. Cet apéritif pittoresque consommé avec l’incontournable verre de blanc, il était temps de se diriger vers la scène en plein air en forme de valise géante édifiée sur la place d’Armes. D’une blancheur minimaliste, la scénographie imaginée par Sébastien Guenot confine à l’épure moderniste. Exit l’apparat folklorique, la pièce prend le pari d’un décor neutre, laissant le temps révolu à l’imaginaire du spectateur. La venue au village, à la mort de son père, d’une jeune fille de Cuba ne laisse pas seulement Miliquet l’aubergiste, frère du décédé, frappé de stupeur. Elle bouleverse la petite communauté, entre fascination et agacement. Les garnements s’amourachent, un vieux pêcheur, incarné avec truculence et poésie par Gil Pidoux leur emboîte le pas. Avec cette jeune beauté, il y a péril en la demeure et la tragédie rôde…Blancheur atemporelle pour verdeur du propos : Ramuz y retrouverait certainement son drapeau.
Boris Senff, 24H, 7.9.2013
D’abord, on flâne. Sur les quais de Cully, on croise une fanfare itinérante, une bistrotière débouchonnant du chasselas, des joueurs de quilles, tous habillés à la mode des années 30. Normal : c’est l’époque de « La beauté sur la terre, chef d’œuvre de Charles Ferdinand Ramuz. Ensuite, on s’installe sur les gradins, devant une valise de 8 mètres sur 12. A gauche le lac. A droite, les vignobles en terrasses inscrits au patrimoine de l’Unesco. A 21heures, tout de blanc vêtue, la troupe de comédiens amateurs, dirigée par Gérard Demierre et emmenée par l’expérimenté Gil Pidoux, s’empare du texte de Blaise Hofmann, qui signe l’adaptation, a osé enlever des passages et changer la fin. Ca fonctionne. Elle, la beauté, l’étrangère qui met le feu aux cœurs et aux corps, n’apparaît jamais, ombre chinoise poétique sur l’écran blanc des fantasmes des villageois.
Isabelle Falconnier, l’Hebdo, 12.9.2013


SAISON 2011-2012
Irma la Douce au théâtre de Prangins. En décidant de marquer son demi-siècle en jouant Irma la douce, le TAP s’était lancé un sacré défi. Sous l’experte direction d’un Gérard Demierre débordant de créativité, le pari est réussi. La version que la troupe offre de cette comédie culte est piquante, malicieuse, empreinte de fantaisie et de charme. Les filles de joies y sont espiègles et les mauvais garçons, plutôt goguenard et bon enfant. Entrainé par une Irma à la voix typiquement parisienne et gouailleuse, Pascale Beyeler, ce délicieux vaudeville est rythmé d’alertes chansons et danses accompagnes à l’accordéon par Alain Ray.
Françoise Gentinetta, la Côte, 16.11.2012

Requiem Mozart mis en scène au théâtre du Jorat. Bel hommage à Mozart à la Grange sublime. Avec beaucoup d’émotion dans la voix et le regard, les 74 chanteuses et chanteurs de l’Ensemble choral de la Côte ont remporté au théâtre du Jorat le pari qu’ils s’étaient lance voici deux ans: interpréter le Requiem de Mozartdans une version scénique de leur cru… Mis en scène par Gérard Demierre, sous la direction de Christophe Gesseney, le brillant quatuor de solistes, Sophie Graf, Christelle Monney, Valério Contaldo et Stephan Mac Leod se sont mis au service du chœur, aussi bien dans les passages les plus intimes que dans les mouvements grandioses. L’interprétation sensible et généreuse de l’ECC et de l’orchestre de chambre de Lausanne a fait passer une salle comble par toute la palette des sentiments… quelques images resteront gravées, comme le choeur chantant l’Hostias et le Communio final tout en traduisant les paroles en langages des signes, ou encore les choristes agenouillés autour d’une fosse d’orchestre devenant fosse funéraire. Gilles Simond, 24H, 21.9.2012

La petite fille aux allumettes en hiver au théâtre du Jorat. Une grande première pour ce théâtre qui, depuis sa création en 1908, affichait portes closes durant l’hiver, faute de chauffage. Accueillis par des biscuits, un thé à la cannelle ou un vin chaud, les quelques 150 spectateurs réunis sur scène y découvrent une petite fille aux allumettes contée et interprétée par une violoniste et quatre comédiens. Ce voyage au cœur d’un texte aussi cruel que poétique permet également une merveilleuse découverte de la face cachée de la scène et de son impressionnant point de vue sur la salle. Le public suit les pérégrinations d’une fillette transies de froid, désolée, espérant vendre son petit stock d’allumettes pour échapper à la réprimande paternelle. Devant les yeux ébahis des petits comme des grands, elle grimpe, toque, court et découvre la magnifique poutraison de la scène qui tient lieu de décor au conte. Gérard Demierre se plait à jouer avec le feu sur cet imposant plateau tout en bois jonché de paille où chaque allumette effraie tout autant qu’elle illumine… avec presque rien, dans un décor sobre, il parvient à toucher le spectateur, à l’émerveiller et le transporter au moyen d’un esthétisme et d’une poésie remarquable portés par un lieu unique.
Laurence Loewer, Le Courrier, 14.12.2011
Première expérience hivernale réussie à Mézières. Le conte d’Andersen, mis en scène par Gérard Demierre, éblouit les enfants et touche les plus grands... Avec peu de moyens, un brin de technique, quelques lumières et une utilisation optimale de l’espace, les acteurs et le théâtre du Jorat ont su construire une véritable ambiance de Noël, transportant les spectateurs dans une ambiance magique. Et quand la tempête se déchaine à l’extérieur, si fort qu’elle parvient à couvrir les bruitages, on se dit que théâtre et réalité, parfois ne font qu’un. C’est sans doute ça l’esprit de Noël.
Céline Rochat, 24H, 16.12.2011
Andersen embrase la Grange sublime. Ames sensibles, sortez vos mouchoirs. Et n’oubliez pas vos gants, bonnets et doudounes, accessoires vivement recommandés pour assister aux représentations de la petite fille aux allumettes, adaptation du célèbre conte d’Andersen, signée Gérard Demierre. Une première pour le théâtre du Jorat qui, depuis sa création en 1908, demeurait clos durant l’hiver. Dans un décor sobre, bottes de paille, guirlandes et lanterne magique, le conte déploie toute sa cruauté et toute sa poésie, au plus près des spectateurs, puisque ceux-ci sont conviés à occuper la scène aux côtés des comédiens et de la violoniste.
Khadidja Sahli, Le Temps, 8.12.2011


Frankenstein au château de Coppet. Frankenstein de retour sur les berges du Léman. Plus d’une centaine de figurants et comédiens amateurs investissent le parc du château de Coppet, dans une adaptation théâtrale du célèbre roman de Mary Shelley. Cette dernière a été mise en scène par Gérard Demierre, en collaboration avec l’écrivain Eugène. Une partie du cadre naturel exceptionnel est utilisée comme décor. L’illustrateur Pierre-Alain Bertola a réalisé le reste de la scénographie. Cette représentation permet au public de pénétrer dans des parties cachées et normalement interdites de ce lieu historique, qui a un lien fort avec Mary Shelley. Elle avait en effet fréquenté la cour d’honneur du château.
Tribune de Genève, 24.8.2011


Brel, t’es pas tout seul au PAM à Cossonay.Quel bonheur d’avoir entendu, l’espace de trois représentations, les chansons de Brel en direct. Que d’émotions aussi. Le public la fort bien ressenti, lui qui, debout ne cessait d’applaudir les sept chanteuses et chanteurs ainsi que les trois musiciens qui 90 minutes durant ont merveilleusement su mettre en valeur les textes de Brel. Pourtant le challenge n’était pas évident à relever, mais Guy-François Leuenberger a eu l’audace d’aller jusqu’au bout de ses rêves. Et quand la passion est là, elle peut renverser des montagnes… Un soin particulier a également été porté sur le décor, un grand écran, entre ombres et lumières, plongeait le spectateur dans l’univers des dessins de Christian Bovey, donnant ainsi plus de puissance aux chansons. Et puis, il y a la baguette du magicien, celle de Gérard Demierre le metteur en scène…
J-L. Genoud, le Journal de Cossonay

Dracula dans un hangar, à Ste Croix. Un spectacle musical réunissant 160 musiciens adolescents rejoue le combat entre le bien et le mal dans des termes lyriques et puissants. Oui, cette semaine, Dracula hante Sainte-Croix et plus d’un millier de spectateurs serrés sous des couvertures en frissonnant de joie. Dès les premières minutes de Dracula, la symphonie inachevée, l’orchestre dirigé par Serge Gros prend aux tripes. C’est que les mélodies de Thierry Besançon célèbrent le registre du mystère, de la frayeur et du sentiment. L’émotion vient aussi des 160 jeunes musiciens qui séduisent par leur puissance, leur précision et leur enthousiasme d’interprétation. Il faut encore parler des tambours, une douzaine de garçons qui gardent les portes du château. Face au public, ils se livrent à une démonstration de dextérité, entre ballets de baguettes et force de frappe. Quant à la jeune soprano Marie Jaermann, elle déploie un chant délicat qui émeut jusqu’à Dracula…
Marie-Pierre Genecand, Le Temps, 16.7.2011

Pierre et le Loup à l’opéra de Lausanne. Une mise en scène d’une rare intelligence… une qualité d’écoute… absolument magnifique…les gosses ne s’y trompent pas…efficacité d’un dispositif... faire entrer les familles d’instruments, c’est génial, les enfants découvrent l’orchestre…les lumières sont magnifiques… une histoire mimée… un pur bonheur… un chef d’œuvre absolu… un résultat remarquable…je redeviens gosse…
P.A. Demierre, Dare-Dare Espace, 27.2.2011
La mise en scène du conte de Prokofiev par Gérard Demierre captive les enfants. Miracle du théâtre : à la sale Métropole, le conteur, d’un geste impérieux, fait venir un orchestre dans la fosse, les personnages jaillissent hors du livre, les objets s’envolent, emportés par un oiseau invisible, une seule note des cors fait frémir une salle entière, la mise en scène de Pierre et le Loup initie une nouvelle flopée d’enfants au monde du théâtre musical. Pierre et le Loup n’était pas prévu pour la scène jusqu’à ce que Gérard Demierre s’en empare avec son ingéniosité coutumière. Il arrive à déployer en trois dimensions le conte initial, sans pour autant faire oublier l’orchestre de la Haute école de musique de Lausanne, dirigé par Hervé Klopfenstein.
Matthieu Chenal, 24H, 8.2.2011
Gérard Demierre a eu l’idée de na pas montrer tous les animaux afin de solliciter l’imagination des enfants. L’oiseau, le canard et le chat ne sont effectivement pas représentés, ils sont mimés Il y a cette jolie séquence ou un duvet blanc - symbole de l’oiseau perché sur un arbre - voltige dans les airs et tombe dans les mains de Pierre. L’arrivée du Loup fait monter la tension. La silhouette de la bête apparaît en pleine nuit, au clair de lune… Subtile jeu d’ombre et de lumières qui se déplacent au fur et à mesure que le loup avance derrière les arbres. Le jeune Nathan Ganser campe un Pierre vif et alerte, tout sourire. Il forme une belle paire avec le narrateur Jean-Pierre Gos. Une complicité les unit. Gilbert Divonne compose un grand père bourru et rustre mais au cœur tendre. Elèhn Yaël Rion joue de son physique filiforme et étonnamment souple pour le Loup.
Julian Sykes, Le Temps, 8.2.2011

SAISON 2009-2010 
Les Mouettes dans le sillage de Pénélope Magnifique ! Superbe ! Magique ! Un travail professionnel inspiré du journal de bord rédigé par Blaise Hoffman lors de son voyage autour de la Méditerranée en 2008, voyage qui a fait l’objet d’un livre « Notre Mer » Des choristes féminines se sont plongées dans « Notre Mère » pour y pêcher des passages auxquels elles ont été particulièrement sensibles. Un défi océanique, rien de tel pour chatouiller les neurones de Demierre, dont l’amour des difficultés, s’explique par la jouissance qu’il éprouve à les surmonter. La chanteuse et comédienne Nathalie El Baze a porté le spectacle à bout de voix alors qu’Antoine Auberson en a brossé le décor sonore. La réussite de ce spectacle se traduit par beaucoup d’émotions scéniques.
JDM Journal de Morges, 18.11.2010


Les Misérables au théâtre de Beaulieu Lausanne. La patte du metteur en scène est évidente : l’idée géniale d’avoir choisi une scène inclinée, des décors sobres et des projections de matière sur du tulle. Le suicide de Javert, qui disparaît dans le sol alors que les barricades se referment sur lui, est tout simplement impressionnant. Stéphane Métro, crâne rasé et regard noir à la Méphisto, d’une droiture extrême, en met plein les yeux durant les 2h30 de spectacle. Grand moment d’émotion aussi, que Jyaleen chantant Mon histoire sur une orchestration splendide. N’en jetez plus, cette Swiss-made des Misérables est du grand spectacle.
Laurent Flückiger, Matin Bleu, 11.9.2009
Il y avait les sceptiques. Monter Les Misérables à Lausanne avec une troupe hétéroclite, venue un peu d’ici et beaucoup d’ailleurs, tenait de la gageure. Toute mauvaise langue ravalée, le spectacle, mis en scène par le petit suisse Gérard Demierre n’a pas à rougir de la comparaison avec les autres. C’est dire. Dans un décor sobre, sans misérabilisme, qui transcende les effets de lumières, ils ont rendu grâce au chef d’œuvre de Victor Hugo. Sur les barricades des révolutionnaires, Gavroche, foulard rouge au cou, ferait presque croire que l’espoir encore pour le genre humain…
Patricia Gnasso, Le Matin, 11.9.2009
Des voix de qualité, des musiciens impeccables, de l’émotion et une mise en scène porteuse de sens malgré sa sobriété, cette version suisse romande peut se confronter aux autres comédies musicales, même londoniennes ! Inscrite dans une superbe scénographie de Gilbert Maire, la fresque historique de Victor Hugo prend des allures d’opéra avec la mise en scène épurée de Gérard Demierre. Sublimée par Hervé Klopfenstein et sa baguette affirmée, la partition de Schönberg gagne de la hauteur.
Corinne Jaquiéry, 24H, 19.9.2009
C’est parti et c’est très réussi. Trente-trois acteurs - chanteurs et quarante musiciens sous la direction de Gérard Demierre et d’Hervé Klopfenstein redonnent aux Misérables, une version française de haute tenue. Les décors, sobres, laissent une belle place aux émotions de cette romance tragique, et les scènes d’action ne laissent pas un temps mort dans cette fable épique, magnifiquement habitées par la puissance de voix inouïes et d’un véritable orchestre au grand complet.
Jean- Blaise Besençon, L’Illustré, 26.9.2009


Le Garçon Savoyard dans le port de Cully. Cully ressuscite les années trente de Ramuz. Le Garçon Savoyard est bien un gros bastringue populaire avec mouvements de foule, cirque et trouvailles aquatiques. Pourtant, rien de ronflant dans ce Ramuz remuant. On y entend parfaitement la voix intérieure de l’auteur, sa quête rugueuse de la vérité et sa haine du progrès... Un Ramuz entre Léman et Lavaux : vignes, lac, montagnes et nuages à l’horizon, le paysage apparaît comme un concentré, explosif, de fiction.
Marie Pierre Genecand, Le Temps, 28.8.2009

SAISON 2007-2008
Madame de Stael, bonsoir au château de Coppet. Fresque plus que journal intime, le spectacle met en valeur l’énergie et l’enthousiasme d’une centaine d’acteurs amateurs, impeccablement dirigés par Gérard Demierre, les nombreux mouvements d’ensemble sont d’une fluidité exemplaire.Baignant dans une aura historique complexe, mais truffée de jolies surprises et de clins d’œil contemporains, le spectacle ne manque pas de faire (re)découvrir les qualités intellectuelles et humanistes d’une grande dame finement interprétée par la charmante Kim Edmaier.
Corinne Jaquiéry, 24H, 8.9.2008


Les Moutons bleus à l’Opéra de Lausanne. La première partie du spectacle fonctionne à plein régime, grâce à l’habileté de Gérard Demierre qui connaît l’art de faire vivre un plateau, grâce à la cocasserie des costumes laineux de Sébastien Guenot, grâce aussi à l’entrain musical d’Hélène Zambelli au piano, enchaînant avec brio les styles musicaux les plus variés… David Alexandre Borloz et Sylvia Gypsmans, les deux moutons bleus, sont des chanteurs classiques qui n’hésitent pas à jouer à fond le pastiche des genres, du tango à la chanson façon Piaf en passant par un Mozart latino, dosant savamment l’engagement et l’ironie.
Matthieu Chenal, 24H, 25.1.2008

Les Heures du Diable au théâtre de Vidy Lausanne. Avec une belle poésie, Gérard Demierre sublime l’insupportable. Touches enfantines, rêveries cocasses ou encore danses chrysalides se confondent au dur réalisme des blocs opératoires et autres détails médicaux. Quelques excès de stylisation parfois, mais une émotion terriblement forte, portée sur scène notamment par Susanna et Sébastien.
ASS, L’Hebdo, 11.10.2007
Le metteur en scène utilise force masques pour, heureusement, entraîner peu à peu ses heures du diable loin de la description clinique et glauque. Werner Strub a réalisé tout un monde où masques hospitaliers, bandages et masques conformateurs symbolisent les identités perdues, les repères chamboulés mais aussi d’un retour à une vie normale. A ce chapitre, l’utilisation des songes de Jonathan rêvant d’un nouveau mariage entre ses parents, transporte la pièce dans une poésie plus riche en sens que la première partie, mais pas moins forte.
F. Barras, 24H, 27.9.2007


La Passion selon St Jean dans la cathédrale de Lausanne. Faire vibrer la cathédrale, quel plaisir ! Le réalisateur de théâtre a pensé l’impensable : la mise en scène d’une passion de Bach. Cet artisan du spectacle fait des choses bien plus grandes que son mètre 66, il fait en sorte que la musique devienne spectacle. L’Evangéliste et bien sûr Jésus deviennent ainsi des acteurs, au milieu de la foule des Juifs, des soldats romains, des prêtres chantés par l’ensemble vocale Euterpe. Pour ça ils ont dû apprendre leur partition par cœur et ont appris à bouger, à jouer, à chanter avec leurs tripes. Autre intervention de Gérard Demierre, le chœur Laudate, chante les chorals en se déplaçant dans l’édifice gothique : superbe !
Aimé Corbat, Le Matin, 30.3.2007 
La Passion selon St Jean sublime la cathédrale. Superbe mise en espace, interprétation éclatante : l’œuvre de Bach déploie son mystère dans l’édifice lausannois. Cette Passion propose une interprétation audacieuse, en attribuant les airs de soprano à Marie, Nathalie Gaudefroy à la voix intense et pure, ceux d’alto à Marie Madeleine, Valérie Bonnard, toute en intériorité et délicatesse, ceux de ténor et de basse à Pierre, Benoît Haller et Jacques Ulrich Messthaler. Alors que ces pages reviennent normalement à un contemplateur pieux et anonyme, ce choix habile permet d’incarner l’action avec une belle cohérence dramatique. Par sa présence, sa diction et sa voix claire, Christophe Einhorn réussit une performance éblouissante et donne à l’Evangéliste un rôle crédible. Il en va de même pour le rôle de Jésus de Lisandro Abadie. Autre option louable, le choix scénographique mise sur d’admirables éclairages et sur deux grandes tentures de soi blanche qui s’élèvent de part et d’autre de la scène en gradin. Musicalement, l’ensemble baroque du Léman livre une partition colorée, souvent habitée. Investissant toute la scène et paré de costumes originaux, l’Ensemble vocal Euterpe dirigé par Christophe Gesseney, interprète la foule vindicative, les prêtres aux hautes tiares et les soldats aux épaulettes extravagantes.
Matthieu Chenal, 24H, 3.3.2007
Mise en scène par Gérard Demierre dans le cadre d’un projet de Christophe Gesseney, la Passion selon St Jean s’incarne dans l’épure, la force des symboles et la ferveur des chanteurs. En mettant en mouvement cent vingt personnes et en donnant plus de place à des personnages comme Marie et Magdalena, il cherche à rendre l’identification plus populaire. En entraînant dans son sillage la ferveur des chanteurs, des musiciens, du scénographe, de la costumière et des techniciens, Gérard Demierre fait aussi toucher un peu de sublime du bout des cœurs.
Corinne Jaquiéry, 24H, 30.3.2007


SAISON 2005-2006
Le Twist du Tiaisset dans les bois de Coeuve. Coeuve et son théâtre en bois situé au cœur de la forêt convient très bien à Gérard Demierre ou alors c’est Gérard Demierre qui convient très bien à Coeuve car ce dernier spectacle est encore une fois un vrai bonheur ! Tous les spectateurs en ressortent délicieusement heureux. Un théâtre populaire, ambitieux mais jamais prétentieux. Dommage que le spectacle n’ait lieu que tous les trois ans.
Fabienne Turberg, Les Planches, 2006

Pus de la moitié du village de Coeuve est impliqué dans l’aventure d’un spectacle extraordinaire joué dans un amphithéâtre de bois dressé en pleine forêt et drainant 15.000 spectateurs. Cette pièce colorée est jouée par une centaine de comédiens amateurs tous issus du village Ce spectacle est une histoire d’amour entre une population et son village, car le metteur en scène a inculqué à sa population le virus du théâtre.
Pierre Noverra, Terre Nature, 2006
Tous amateurs, les comédiens qui se donnent la réplique à Coeuve ont dû, sous la baguette du metteur en scène Gérard Demierre, élargir leur jeu par rapport aux années précédentes. Le spectacle se plaît en effet à marier le théâtre, la danse et le chant. Les chorégraphies succèdent ainsi sans complexes aux répliques et aux chansons. Frais rythmé et ponctué d’une bonne dose d’humour, le spectacle connaît aussi des moments d’émotion, notamment lorsque les comédiens entonnent une chanson dans la langue des signes, pour le plus grand bonheur de l’une des héroïnes du spectacle qui souffre de surdité.
S.F, Le Quotidien Jurassien, 2006
Un spectacle décapant dans une forêt magique. Humour et twist des années soixante au menu, sous la houlette de Gérard Demierre. L’intrigue de la comédie tient dans l’implantation d’un camping au mont de Coeuve. Il y a les pours, il y a les contres, dans une magnifique caricature des acteurs de l’époque bernoise. A ce jeu, ce sont les deux agents qui tiennent la vedette. Secondé par le gendarme Ribeaud, le chef de poste bégayant, incarné par Jean-René Ramseyer est remarquable et donne le rythme à la comédie. Bref, c’est emporté, frais et jeune. L’ovation finale du public en témoigne.
Michel Gogniat, Journal du Jura, 2006

Pierre et le Loup à l’Opéra de Lausanne et l’Opéra d’Erfurt. La nouvelle production lausannoise présente un Pierre et le Loup stylisé. Talentueusement illustrée par les jeunes musiciens de l’Orchestre du Conservatoire de Lausanne, la fable musicale explore, sous la direction experte de Hervé Klopfenstein, le monde suggestif des sonorités instrumentales. Dirigé avec doigté, par Gérard Demierre, le jeune Aurélien Gschwind, dans le rôle de Pierre, investit le plateau avec une spontanéité irrésistible. Quant au public, à la fois expressif et captivé, il prouve que son goût du merveilleux a heureusement survécu à une overdose de jeux vidéo et télévisés.
Marie-Alix Pleines, Le Courrier, 2006
Pour cette première, l’Opéra de Lausanne a mis les petits plats dans les grands, et sert Pierre et le Loup de Prokofiev avec un luxe et une bien facture digne d’un grand ouvrage lyrique. Toute la magie de l’opéra est ainsi convoquée pour une œuvre qui, grâce au disque, figure en bonne place dans les foyers, mais qui n’est que très rarement mis en scène. En 45 minutes extraordinairement fluides et denses, ce spectacle allie leçon d’orchestre et magie scénique.
Matthieu Chenal, 24H, 2006


Les Harengs Terribles au théâtre de Beausobre à Morges. En création au théâtre de Beausobre, avec peu de moyens mais beaucoup de plaisir…servis bien frais, avec quelques jolis effets… septante minutes tendres et pétillantes : le temps de voir Irma, Sybille Blanc en femme enfant idoine, et Nestor, Alexandre de Marco rêveur et astucieux s’aimer et se chamailler, sous les yeux d’un patron de bar espiègle, Maurice Martenet, excellent meneur de revue. Le tout sur un fond musical séducteur et enrobé de chorégraphies pimpantes, réglées avec brio par Cosimo Sabatella. Bientôt une reprise ?
Michel Caspary, 24 H, 2006
C’est avec une fastueuse ingéniosité que Gérard Demierre a fêté à sa façon les 20 ans de Beausobre. Dans les Harengs terribles, les chorégraphies de Cosimo Sabatella s’intègrent à merveille dans la mise en scène de Gérard Demierre, qui allie rapidité et fluidité malicieuse. Les scènes se succèdent en coups de théâtre surprenants, inédits, poétiques avec un final éblouissant… avec Sybille Blanc, émouvante et vibrante en Irma, Maurice Martenet, le barmaid qui tisse le fil conducteur du jeu et Alexandre de Marco, vrai caméléon entre Nestor le dadais et Oscar l’aristo.
Jean-Jacques Galay, Journal de Morges, 2006

Die Grossherzogin von Gerolstein à l’Opéra d’Erfurt « Wohlfühl-Inszenierung, die gute Laune verbreitet, mit der sängerisch wie darstellerisch überragenden Elvira Soukop als Grossherzogin.
Thüringische Landeszeitung, 2004


Le Gros Poisson du Lac sur le lac à Coppet
Les rêves de marins ont des écailles étincelantes… cadre magnifique et spectacle épatant !Adapté pour la première fois au théâtre, Gérard Demierre met en scène avec son art délicat d’entremêler les scènes d’envergure et d’intimité, ce gros poisson du lac porté généreusement par plus de cent comédiens et musiciens amateurs de la région, on se croirait dans Jour de fête de Tati…
Michel Caspary, 24H, 2005
Quand la fille de Ramuz voit le spectacle, monté en création mondiale, elle s’écrie » J’y retrouve l’humour de mon père, c’est émouvant »… les mouvements de foule, la fraîcheur des interprètes, l’enthousiasme partagé dans ce décor naturel répondent pleinement à la simplicité et la poésie du quotidien « ramuzien »
ASS, L’Hebdo, 2005
Le Gros poisson du lac fait mouche à Coppet ! Le spectacle est un émouvant retour dans le passé. On y retrouve ces petits riens qui font qu’au final y en a point comme nous…Il y a de la malice dans le texte, il y a du brio dans l’interprétation et quand on vous dit émotions garanties, attendez vous vraiment à tout !
C. Hurschler, La Côte, 2005
A Coppet le gros poisson du lac fait surface, emmenés par Gérard Demierre, 160 villageois font revivre un texte de Ramuz. Le spectacle est impressionnant : des dizaines de silhouettes en habits d’époque, posées sur la surface du lac… et les images s’enchaînent, c’est un tableau vivant que le public a sous les yeux…A Coppet, un village tout entier se heurte aux mystères des profondeurs du Léman.
C. Cathoud, Le Temps, 2005
Coppet, une pêche miraculeuse, spectacle événement… il fallait oser se lancer dans l’aventure et y croire ! Gérard Demierre a une fois encore vu les choses en grand ! Le poisson mesure 15mètres de long pour 7 mètres de haut, et on le doit au coup de crayon et à l’ingéniosité de Sébastien Guenot… s’atteler à la construction de ce monstre géant tient véritablement du défi. Une tâche qui n’a rien d’impossible pour cet illustrateur et infographiste …
F. Oberson, Le Matin, 2005


SAISON 2003-2004
Vaillant pour le 100ème Marché Concours de Saignelégier. Vaillant superstar ! Le spectacle théâtral et musical qui retrace la vie du cheval mythique se joue à guichet fermé. Le spectacle met en scène 60 comédiens, 200 choristes et 80 chevaux pour le plus grand plaisir des yeux.
P. Di Lenardo, Le Matin
Surgit du fond de la nuit, un cheval de feu se dresse dans le ciel. Plus beau et plus fier que Pégase, Vaillant ressuscité, hennit en vainqueur. Aérien, il s’élance au-dessus d’une poignée de juments et les enflamme. La race est sauve. Un spectacle magique… un public conquit… un final époustouflant, saupoudré de feu et de musique. Le spectacle tient toutes ses promesses de féerie exceptionnelle.
J.Stadelmann, L’Express
Magique, superbe, magnifique, prenant, fabuleux… hommes ou femmes, jeunes ou vieux, des Franches-Montagnes ou d’ailleurs, ils ont tous adoré. » C’est tout simplement extraordinaire, j’en ai pleuré » » C’est magnifique, l’utilisation de l’espace est optimale. On a l’impression d’avoir vu trois spectacles en un. C.L.C
Authenticité, spontanéité, émotivité, et beau à chialer ! Des frissons, des yeux embués,des larmes même : ils furent nombreux les spectateurs à connaître ces sensations lors du spectacle Vaillant.
Michel Gogniat, Le Franc Montagnard
Avec Vaillant, son grand spectacle théâtral, musical et pyrotechnique, Gérard Demierre se taille un succès inégalé au chef-lieu des Franches-Montagnes. » J’ai redécouvert l’identité de mon coin de pays » s’exclame cette spectatrice, les yeux encore tout scintillants de la féerie de Vaillant. A Saignelégier, on entre au théâtre de Demierre comme dans un Breughel qui aurait peint le Marché concours.
Yves-André Donzé, Quotidien Jurassien
Vaillant soulève joie et émotion ! Mises en scène de manière magistrale par Gérard Demierre, les premières représentations de Vaillant ont enthousiasmé le public. Les trois premières parties- village d’accueil, confidences des enfants et pièce de théâtre s’avèrent une excellente mise en condition des spectateurs, avant un final à couper le souffle !
J. S, L’impartial


Pagliacci à l’opéra d’Erfurt en Allemagne. Diese Domstufenfestspiele sind ein Spektakel der Extraklasse. Grosse Stimmen, grosse Gefühle und eine wunderbare Inszenierung, für die Regisseur Gérard Demierre alle Register seines Könnens zieht…
OSTTHURINGER Zeitung
...letztendlich tat aber die Wahl- Naturlismus statt Pathos, Leichtigkeit statt entfremdender Tragödienbrutalität- im Einklang mit theatralisch Rafinesse der Rezeption gut…
Thuringer Allgemeine
Demierre, als fühliger Regisseur bewiesende habe, der Bilder zu entwerfen, Situationen auszugestalten, Handlung und Charakterlinien zu verfolgen und ungeheure Spannung zu erzeugen weiss .
Thüringische Landeszeitung
Extraklasse, belles voix, grands sentiments, magnifique mise en scène pour lesquels Gérard Demierre utilise tout son savoir faire…Finalement c’est le choix du naturalisme plutôt que du pathos, legato plutôt que brutalité, qui nous distancie, et tout ça en harmonie avec le raffinement théâtral qui a servi la belle perception du spectacle… Un metteur en scène sensible qui sait créer des images, des situations, du suspens, des éclats, des caractères de personnages.
Frankfurter Neue Presse


SAISON 2001-02
Rue de l’envers au Petit Théâtre de Lausanne. L’amour comme un cadeau, un texte en création… Le spectacle a pour qualité première d’offrir à Lise Ramu et Christian Robert Charrue, une belle rencontre, sous le signe de la tendresse et de la solidarité.
Michel Caspary, 24 H
Une émouvante pièce au charme désuet… Un conte qui évidemment fini bien et nous plonge dans une douce torpeur qui fait presque regretter que la rue de l’Envers ne soit pas derrière chez nous.
S.Gogniat, La Liberté

C’est la honte au Petit Théâtre de Lausanne. Niché au choeur de la ville, le petit théâtre de Lausanne, merveilleuse usine à rêves, présente régulièrement des perles d'inventivité…Actuellement on peut assister à la nouvelle création du duo de choc Emmanuelle delle Piane et Gérard Demierre : C'est la honte. En un mot comme en cent, courez, car ne pas y aller, ça ce serait vraiment la honte !
Saskia Galitch, Le Matin
En création, trois comédiens font virevolter un texte croustillant d'Emanuelle delle Piane…Au final, c'était d'ailleurs le triomphe pour Igor Ayrton, épatant Guillaume, tantôt malin, tantôt chagrin, mais aussi pour Domenico Carli, en truculent et tendre voisin italien, et enfin pour Jacqueline Burnand, représentante de l'opinion publique, mesquine évidemment, que la comédienne rend tout en douceur fielleuse.
Michel Caspay, 24 H


Hänsel et Gretel au Petit Théâtre de Lausanne. Frémir, quel doux bonheur ! Le Petit Théâtre, à Lausanne présente en création une adaptation magnifique de Hänsel et Gretel. Ce spectacle, c'est du pain béni, ou plutôt du pain d'épice…Il était donc une fois, et une fois de plus, un excellent spectacle dans cette petite salle de la vieille ville.

Michel Caspary, 24 H
Un conte pour s'éveiller à la magie de la vie. Enchantement des éclairages subtils, d'un décor simple mais efficace, d'une musique figurative en parfait accord avec la scénographie comme toujours astucieuse et ravissement, aussi, des comédiens qui collent trait pour trait à leur personnage…C'est donc complètement ensorcelé que l'on plonge dans cet univers fantastique, que l'on se laisse submerger par un maelström d'émotions… À croquer.
Saskia Galitch, Le Matin
Avec cette jolie adaptation, le petit théâtre de Lausanne, en tournée suisse romande, prouve une fois de plus que spectacle pour enfant ne rime pas forcément avec performance gnangnan.
Stéphan Gobbo, Le Courrier

Pinocchio au petit Théâtre de Lausanne. Pinocchio sur la scène du petit théâtre de Lausanne : un véritable bijou, sans mentir ! Interprété par un Florian Sappey, crapule à souhait, menteur, capricieux, chapardeur, égoïste, boudeur, désobéissant, on en passe et des Pires, il fait subir des horreurs à Gepetto, rôle magnifiquement tenu par Marco Calamandrei, son pauvre papa, totalement émouvant et touchant… Un spectacle nez… poustouflant !
Saskia Galitch, Le Matin
Adaptée et mise en scène au petit théâtre de Lausanne, l'histoire de Pinocchio prend les couleurs magiques d'un monde oscillant entre réalité et imaginaire. Après l'échec du film de Begnini, il fallait oser s'attaquer à Pinocchio. Gérard Demierre l'a fait, sans prétention et avec beaucoup de poésie, en retournant à l'essentiel : l'histoire originale écrite par Carlo Collodi.
Corinne Jaquiéry, 24 H.
Pinocchio émeut en adolescent rebelle. Au petit théâtre de Lausanne, une version poétique du fameux récit de Collodi… Ceux qui ont des places ont de la chance. Cette version mise en scène par Gérard Demierre regorge de qualités. Florian Sappey et Marco Calamandrei y sont excellents.
Michel Caspary, 24H


L’enfant de la Creule à Coeuve La mise en spectacle de tout un village autour de la troupe des Echaipouses a fait de Coeuve le lieu de convergence de la fête traditionnelle et du théâtre amateur…le spectateur se retrouve en pleine forêt. Il s’installe sur des gradins en bois franc dans un théâtre de rondins. Au -dessus de sa tête, devant, sur les côtés, des arbres, rien que des arbres, la forêt et son tapis de fougères. La forêt se révèle le lieu de théâtre, tantôt inquiétant, tantôt protecteur, d’où surgissent les protagonistes dans des bruissements de pas annonciateurs… la lumière de la forêt possède les mêmes propriétés : l’après midi, son ombrage renforce le réalisme du jeu. Le soleil couchant accentue la profondeur de l’endroit, et à mesure que la nuit s’immisce dans ce décor ligneux, la magie opère, suggérée encore par un éclairage trahissant une présence lunaire. Lieu magique donc, défiant le temps, le bois traverse les âges et devient la conscience du monde et porteur des ses légendes.
Yves-André Donzé, Quotidien Jurassien


SAISON 2000-2001
Heidi au Petit Théâtre de Lausanne. L'énergie tonitruante et naturelle de Yaelle Wyss colle parfaitement à la peau du personnage d’Heidi. Elle galope sur scène avec le naturel qui sied à l'héroïne, entraînant dans son sillage deux autres enfants, Alizé Oswald qui incarne Clara et Loan Gillardoni dans le rôle de Peter. Entourée par des comédiens à l'écoute, Jacqueline Cuénod, Vincent Fontanna, Gilbert Divorne, Romaine de Nando, Yaelle Wyss se révèle comme une comédienne douée : capable d'exister "totalement" sur les planches.
Y. Tissot, 24 H
À l’aube du XXI siècle, l'héroïne aux boucles blondes n'est pas démodée, loin de là ! Plongeant au cœur de l'enfance pure et insouciante, Emmanuelle delle Piane a adapté cette pièce dans une mise en scène de G. Demierre... un bonheur d'enfance à l'état pur.
Caroline Jaccard, l'Hebdo
C'est réussi ! Heidi dans l'adaptation d'Emanuelle delle Piane et la mise en scène de Gérard Demierre, fait ressurgir le bonheur de lectures enfantines, fussent-ils vieux de quelques décennies. Des réparties et un rythme - assez vif pour tenir une heure et demie, ce qui est rare pour le jeune public-- ce qu'il faut d'humour et d'émotion, et voilà l'héroïne qui revit...Pourtant, plus que l'idéalisation de la Suisse alpine à laquelle on a tendance à limiter Heidi, ce sont bien des notions de mal du pays et des siens qui sont mises en avant.
Élisabeth Chardon, Le Temps
Heidi, héroïne contemporaine ? Le petit théâtre l'affirme avec une première adaptation française de l’œuvre de Johanna Spyri... même les pokémaniaques en sont fous... La petite divinité de la montagne n'a rien perdu de ses pouvoirs.
Isabelle Falconnier, L’Hebdo
Heidi ou le triomphe de l’innocence… Le spectacle s’est joué au théâtre Benno Besson à guichet fermé. Le jeune public ne s’y est pas trompé, réservant une ovation triomphale aux acteurs de cette fort belle réalisation lausannoise, qui a su échapper à toute mièvrerie au profit de l’émotion et de la drôlerie.
Jean-Luc Berthoud, Le Nord Vaudois
Gérard Demierre fait revivre la fillette sur les planches du Crochetan dans une mise en scène dynamique. Elle en a fait rêver des enfants. Petite blondinette spontanée, joyeuse et naïve, elle les a tous fait craquer, même un tout vieux monsieur au comportement sauvage…La jeune Yaëlle Wyss est craquante !
Christine Savioz, Le Nouvelliste
Heidi descend des alpes pour séduire Forum Meyrin…Dans un décor relativement sobre, habillé par de beaux éclairages, les personnages évoluent en habit d'époque et se donnent la réplique, toutes générations confondues. Dans la peau de Heidi, Yaelle Wyss qui colle parfaitement à son personnage en le rendant touchant, drôle et tendre. Le spectacle est frais, joyeux et parvient à toucher les enfants d'aujourd'hui, pourtant habitués à d'autres réalités.
F. Nydegger, Tribune de Genève


Fables de la fontaine au Petit Théâtre de Lausanne. Trois compositeurs romands, des jeunes talents du Conservatoire de Lausanne…Rien de tel pour redonner aux vers de La Fontaine un vernis qui surprendra les seniors, et un goût moins fade pour les juniors qu’un sujet d’examens. Gérard Demierre sait y faire ; » À l’œuvre, on connaît l’artisan »
Mathieu Chenal, 24 H
Des mélodies jazzy, des valses, des symphonies et des opérettes qui permettent d’entrer dans les quatorze contes conte d’une façon unique…L’histoire est simple mais efficace, les textes vivent et le bonheur est assuré.
P.M, Dimanche.ch


SAISON 1999-2000
Cimetière de voitures sur la patinoire de la vallée de Joux. La vallée de Joux en délire... Un spectacle fou, violent, drôle... La fête en trois dimensions... Pour cette super production, la patinoire du Sentier est transformée en une sorte de bidonville de tôles froissées. Un tunnel labyrinthe est parcouru par des WC mobiles. Après le spectacle, la fiesta espagnole avec tango et bars à tapas, de la folie avec en prime deux expositions au Sentier et à Môtiers... N'en jetez plus ! Renée Hermenjat
Coopération Arrabal met le feu à la glace. La folie déboule au Sentier, une patinoire aux lignes futuristes transformées en boîte à surprise déglinguée, un dédale de cellules translucides aux fonctions de musée scato-artistique, un squat d'enfer où s'entassent vieux pneus et voitures défoncées dans lesquelles bivouaquent des drôles d'hurluberlus... comme une image carabinée de notre temps, l'on y verra un groupe de survivants affronter d'inquiétants escadrons de flics cagoulés traquant les déviants sur leurs patins à roulettes. Les hurlements de sirènes y alterneront avec les soupirs d'alcôves. La ronde débile de deux joggers et un métronome de ferraille à la Tinguely, un Oldsmobile-poulailler et un Christ à loupiotes clignotantes, une porteuse de pots de chambre et un clown blanc à transformation ajouteront à l'inventaire leur touche de folie collective.
Jean-Louis Kuffer. 24 H
Es un miracle ! C'est un miracle ! C'est le propos de Fernando Arrabal, étonné et ravi par le spectaculaire travail du Clédar autour de sa pièce "Le cimetière de voiture" C'est surprenant, émouvant, jubilatoire, voire choquant pour certain. Une pure création courageuse, une belle oeuvre collective... A vous d'adorer ou non, d'être choqué, amusé, ébahi, interpellé, ému et en tout cas de saluer - comme l'a fait Arrabal ou André Nusslé dans son élogieuse chronique matinale et radiophonique- l'ampleur et la valeur de ce qu'ont passionnément et patiemment construit les artistes du Clédar : un défi, un pari tenu et réussi !
J-M. Galopin, Feuille d'Avis Vallée de Joux
A l'issue de la première du cimetière des voitures à laquelle il a assisté, Arrabal a déclaré au Clédar : " Vous venez de me faire le cadeau le plus extraordinaire de mon existence ! J'ai déjà vu 26 mises en scène de cette pièce, de New-York à Paris, mais celle que vous avez donné ce soir surpasse toutes les autres. J'ai assisté ce soir à un miracle !« Ces phrases, reçues comme un cadeau, ont déclenché un vent de bonheur et d'euphorie dès la représentation terminée. Elles faisaient suite à de longues heures de stress et d'angoisse de la part de tous les participants... imaginez le trac de la guide se préparant à parler d'Arrabal à Arrabal... mettez-vous à la place du comédien distinguant dans le trou noir du public les chaises où trônent l'auteur de la pièce et son épouse.... pensez au metteur en scène attendant la critique du maître pendant près de deux heures !
G.H.D, Journal de Morges

Les 4 doigts et le pouce au Petit Théâtre de Lausanne. Magie et drôleries du théâtre à vue. Un spectacle épatant qui s’évalue aux rires incessants et aux applaudissements chaleureux des grands et des petits …Un spectacle vivant et très amusant où les jeunes spectateurs feront ample provision d’expressions vaudoises et découvriront que le théâtre se joue dans le théâtre.
Jean- Louis Kuffer, 24 H.
On rit de bon cœur… Le rythme est soutenu. Comédiens professionnels et techniciens du Petit théâtre, montés sur scène comme ceux de Morax en 1902, sont complices, et cette belle union fait sans doute partie du plaisir qu’apporte ce spectacle.
Élisabeth Chardon, Nouveau Quotidien 

Le médecin volant au Petit Théâtre de Lausanne. Molière se conte et se joue aussi pour les enfants. Avec le médecin volant, le petit théâtre propose une formule attrayante pour entraîner les juniors à la découverte de l'auteur…
F. Gentinetta, La Côte 
Une bonne cure de rire... Pour le dernier spectacle de la saison, le metteur en scène invite pour la première fois le grand Molière et son médecin volant... grâce aux trucs et astuces d'un ingénieux trio de décorateurs et techniciens, Gilbert Maire, Gazus et Denisart, la scène est devenue le terrain de jeu idéal d'un faux médecin très agité qui au lieu de voler, court au ras du sol... En utilisant la fascinante technique du théâtre d'ombre, le metteur en scène plonge dans l'histoire et narre les débuts de la vie de celui qui deviendra l'un des plus grands dramaturges de ce dernier millénaire... l'esprit comique de la pièce est mis en valeur par une mise en scène pétillante et une scénographie d'une belle simplicité.
Corinne Jaquiéry, 24H

 
SAISON 1998-1999
Conte de Noël au Petit Théâtre de Lausanne. Ce qui commence comme un voyage dans le passé se termine en bond dans le futur. A la douceur d'une église succède la froideur de l'univers. Aux chants de Noël, des extraits de musiques diverses. Mais la poésie persiste. Gérard Demierre réussit à intégrer dans son spectacle deux styles fort différents, on ne vous dira rien du final, trop génial à découvrir, sans perdre de vue le rêve. C'est un conte de Noël comme on en voudrait toute l'année : doux, tendre et gentiment déjanté.
Emmanuelle Ryser, 24H
Jules Verne passe Noël « pas loin du lac de Constance, aux pieds des montagnes de l’Appenzell » Une aubaine pour Gérard Demierre, qui trouve là un sujet idéal pour les fêtes …Mais il ne s’arrête pas au texte, stimulé par l’esprit visionnaire de l’écrivain, il lui ajoute un final explosif et futuriste de son cru… c’est original, surprenant, mais sans doute un peu brutal pour les petites têtes blondes…
P.L. Chantre, L’Hebdo


La Fête du Blé et du Pain dans les champs d’Echallens
Comme il y a 20 ans, une poignée de professionnels et plus d'un millier d'acteurs anonymes enthousiastes font la fête du blé et du pain ... Le résultat est à la hauteur des attentes les plus exigeantes : le spectacle, surprenant, est magnifique et la foule des spectateurs est comblée.
M. C. Taillens, Le Matin
Emile Gardaz signe un texte profondément humain, sans mièvrerie, chantant haut la ronde éternelle du blé et des saisons... La musique de Patrick Bron enflamme l'assistance, portant en elle à la fois la nécessaire simplicité des choeurs et les audaces harmoniques et rythmiques du Collège de cuivres de la suisse romande...restait encore à mettre le tout en action, et c'est là que brille tout particulièrement l'imagination de Gérard Demierre, le metteur en scène, qui réalise la prouesse de faire évoluer mille figurants costumés dans un espace apparemment sans limite... Loin, bien loin des trop traditionnels schémas propres à ce genre de célébrations, Il fait intervenir sans complexe, une bruyante moissonneuse-batteuse qui tombe en panne et nécessite une cocasse intervention des soins intensifs ... des tambours de feu juchés sur les wagonnets d'un train fantôme avançant dans la nuit... et avec la poignante scène des retrouvailles, les gorges se nouent dans un silence impressionnant...
J.L. Berthoud, Le Nord Vaudois
Ils ont été près de 30.000 à l'issue des six représentations, à manifester debout par des applaudissements et des sifflets de bonheur... Un spectacle populaire d'une profonde humanité, grave peut-être, pathétique parfois, mais aussi drôle, à l'exemple de cette scène burlesque où une moissonneuse-batteuse se retrouve aux soins intensifs...
H.B, 24H

Arlequin au Petit théâtre de Lausanne. Pantalonnades pétillantes… La mise en scène de Demierre va à l’essentiel, elle est claire et ramassée. Les clins d’œil crépitent, ils sont faits pour tous les regards… C’est sans doute là une des qualités principales de spectacle : son feuilleté. On peut garder la couche de sens qui nous est la plus proche ou alors en choisir une autre et se prendre pour un enfant ou un adulte…
P. Frankhauser. L’Hebdo
Le petit théâtre retrouve le sourire avec les facéties d’Arlequin… jonglant avec les exigences de ses deux maîtres, Arlequin, l’agile Florian Sapey trouve encore le temps de glisser une œillade à la ravissante Sméraldine, Ania Temler... quant à Pantalon, qui vient à tout bout de champ rouler sa bosse, son avarice et se grivoiseries, le comédien Anthony Mettler s’en donne à cœur joie…
M. Rodriguez, 24H


SAISON 1997- 1998
Vendredi au Petit Théâtre de Lausanne. Une merveille d'évasion et de leçon de vie en compagnie de Robinson et de son esclave... il y a du céleste au programme de ce Vendredi ou la vie sauvage présenté au Petit Théâtre de Lausanne. Grâce au talent et à la véracité des deux interprètes, complétés par une mise en scène jouant sur l'élévation au propre comme au figuré, sur scène comme dans la salle, on devient plus léger, jusqu'à s'envoler.
Jeff Gianadda, Le Matin
Se donnant pour mission de faire rire et de rendre plus léger son maître, Vendredi y va de toutes ses pitreries. Il danse, chante, court, saute et amuse autant les enfants que le sérieux Robinson. Derrière le rire, de nombreuses questions se posent. De quel droit le blanc impose-t-il ses lois au noir ? Comment Robinson et Vendredi vont-ils continuer à vivre lorsque le destin les aura séparés ? Pourquoi le noir a-t-il la part comique et le blanc la part sérieuse ? Un spectacle drôle et bien mené qui fait réfléchir petits et grands.
Emmanuelle Ryser, 24H
Lorsqu'il arrive sur scène, Albert Adzayi, le sauvage, tout s'illumine. Bâti comme un athlète, cet acteur a une présence qui occupe tout l'espace. Porté par cet élan, cette veine jubilatoire, Robinson suit le mouvement et le couple atteint la perfection. Une mise en scène inventive de Gérard Demierre, un beau décor, unique, signé Sylvie Kleiber, des costumes pleins de fantaisie de Geneviève Joliat, font de ce spectacle un grand moment de bonheur.
Mousse Boulanger, Gauche Hebdo

La Belle et la Bête au Petit Théâtre de Lausanne. Affreuse et attendrissante, la Bête conquiert le public dès son entrée sur scène … surprises, rires et magie sont au menu du château enchanté… Gérard Demierre a réussi à imprégner la pièce d’un romantisme que l’on savoure scène après scène.
Brigitte Perrin, 24 H
La version de Gérard Demierre se présente comme un véritable manuel de séduction. Affublé d’une gueule de Bête, le frimeur repenti séduit sa belle avec robe et collier, dîner aux chandelles et livres par milliers. Il a réussi une mise en scène séduisante qui mélange Cocteau et Disney.
P.L. Chantre, l’Hebdo


SAISON 1996-1997
On purge Bébé au Petit Théâtre de Lausanne. Il n'est pas évident de relever le défi de monter un Feydeau pour le jeune public, au Petit Théâtre de Lausanne. Pourtant, le vaudois Gérard Demierre met en scène "On purge bébé" avec beaucoup de fraîcheur et de clarté... la formule marche : si les mômes passent un peu à côté de l'humour de la pièce, ils adorent le final, très actualisé. Les adultes, eux, sont certainement plus sensibles à l'excellent jeu des comédiens : Jean Schlegel, superbe, et Florence Quartenoud, à croquer !
Isabelle Fabrycy, Le Matin
Pari réussi au Petit théâtre : offrir le "Boulevard" aux enfants ! Gérard Demierre a relevé le défi. Il doit une bonne part de sa réussite à ses acteurs, auxquels on doit autant qu'à Feydeau, le plaisir du spectacle. Claude Pasquier sonne très juste en fonctionnaire des armées, Florence Quartenoud est une madame Follavoine touchante dans sa mauvaise foi de mère aimante, jeune et moderne, elle trouve en Jean Schlegel, un mari monumentalement drôle, tour à tour complice et pince sans rire...
E. Chardon, Journal de Genève
L’aménagement du bureau est l'occasion de laisser libre cours à l'imagination des décorateurs Gazus et Denisart : murs entièrement repeints en noir, meubles emballés de drap blancs, la scène peut accueillir les costumes blancs, signés G. Joliat... l'harmonie règne sur le plan visuel, elle se retrouve dans le jeu des acteurs qui disent un texte drôle et communiquent leur plaisir de le faire... Un grand moment de rire à voir en famille !
Emmanuelle Ryser, 24H


Violon... ciel dans le temple de Morges. Création ingénieuse et impressionnante englobant quelque 200 élèves et professeurs du Conservatoire de Morges... le résultat : fascinant ! On a misé haut grâce à d'excellents artistes, on a réussi à présenter quelque chose d'aboutit et de convaincant... le temple, lieu de communion : on ne pouvait mieux le démontrer que par des interactions incessantes et passionnantes entre comédiens, chanteurs et danseurs dispersés aux quatre coins...et le public ravi a vite appris à se dévisser le crâne pour regarder partout à la fois.
J.J.G Journal Morges


SAISON 1995-1996
Pierrot au Petit Théâtre de Lausanne. Le pari est tenu : comédiens, décor et mise en scène collent à l'idée de Michel Tournier et de la commedia dell'arte. René Zahnd a su y ajouter la touche d'humour qui convient pour présenter de manière divertissante ce conte somme toute "philosophique"
Brigitte Perrin, 24 H
Gérard Demierre a le don d'émerveiller ses spectateurs, qu'ils soient enfants ou adultes. Il ne cesse de surprendre. Décors, costumes, éclairages, maquillages contribuent à faire de ce spectacle un moment de poésie authentique.
Mousse Boulanger, Gauche-Hebdo


SAISON 1994-1995
Le Petit Prince au Petit Théâtre de Lausanne. Gérard Demierre a su ne pas tomber dans les nombreux pièges d'une adaptation scénique… Il a réussi à conserver toute sa poésie au texte : peu de musique, pas de fioritures inutiles, juste quelques trucages ingénieux et une subtilité scénique comme ce demi globe de plexiglas qui fait office de cockpit pour St Exupéry et de planètes que le petit prince visitera tout au long de son histoire.
Brigitte Perrin, 24H
Un joli spectacle pour enfants avec une préférence pour les grands qui vont adorer. Pour une fois on n’a pas l'impression face à ce petit prince de réentendre le fameux disque enregistré en son temps par Gérard Philippe...
Stéphane Bonvin, Nouveau Quotidien

6ème Etage au théâtre de Beausobre à Morges. Feu d'artifice, résultat magnifique, on ne s'ennuie pas une seconde grâce à une mise en scène très mobile, ingénieuse, fourmillante de mouvements divers et extrêmement bien mise au point, à la seconde près, merci à Gérard Demierre, décidément grand dramaturge des scènes de ce pays.
J.J.G, Journal de Morges

Villon au théâtre de Beausobre à Morges. Ovations, félicitations, rappels, fleurs et sourires : la joie rayonnante de tous ces jeunes gymnasiens faisait chaud au coeur et les récompensait de leur travail si bien mené à chef.
J.J.G, Journal de Morges


SAISON 1993-1994
Les Jardins de la Paix dans la gravière de Delémont. Un ballet de bulldozers, de superbes effets pyrotechniques, septante percussionnistes, cent choristes, cent vingt acteurs, un bousier géant... un train spécial aura conduit plus de six mille spectateurs vers un fabuleux spectacle !
Y.Vecchi, Le Matin

A chacun son cinéma au théâtre de l’Inter à Porrentruy. Coup de coeur, coup de tendresse, théâtre enchantement, théâtre poésie... la création de Gérard Demierre a bouleversé, séduit et fait vibrer l'imagination d'un millier de spectateurs.
P. Rottet, Courrier de Genève
Belle gageure que d'associer des handicapés profonds à un spectacle théâtrale... Demierre encore une fois parie et gagne...
J.P. Molliet, Le Matin

La carte du ciel au Petit Théâtre de Lausanne. Quel bonheur que d’assister à un bel et bon spectacle destiné aux enfants, qui les fasse rire et s’émouvoir, les captive et les plonge à la fois dans les puits vertigineux de l’imagination et de l’émerveillement poétique, sans trace de paternalisme pédant ni de sensiblerie à la praline. La réalisation signée Gérard Demierre saisit illico petits et grands par la qualité de son atmosphère…
J.L. Kuffer, 24H.


Rhapsodie en feu au Petit Théâtre de Lausanne
Jazz et comédie font très bon ménage au petit théâtre de Lausanne… une histoire épatante située dans un club de Jazz de New York, interprétée par le sextet du Big-Band de Lausanne… Un pari réussi : les jeunes spectateurs sont littéralement suspendus aux cuivres septante minutes durant.
Philippe Clot, Le Matin
Swing et tendresse au rendez-vous… L’histoire d’un môme qui tutoie le jazz au Blue Bird… un spectacle pour enfant ? Certainement, mais les grands qui accompagnaient leur progéniture au petit théâtre paraissaient avoir autant de plaisir à applaudir les musiciens et les comédiens que les petits… seule, l’image vaut le plus beau des compliments.
M. Pichon, Le Nouvelliste 

L’opéra de quatre sous chapiteau à la vallée de Joux. En décidant de mettre en scène l’opéra brechtien sous chapiteau et dans un univers de cirque, Gérard Demierre lui offre un espace ou ce mélange de rêve et de réalité fonctionne peut-être encore mieux qu’au théâtre. Le défi tenait de la gageure, mais sous l’excellente direction musicale de Charles Ossola et les nombreuses trouvailles scéniques, autant dire qu’on ne s’ennuie pas tout au long des trois heures de spectacle, il y a du rythme, de la gaîté et du professionnalisme, bref contre un peu plus de quatre sous, le public en a vraiment pour son argent.
C. Fovanna, Journal de Genève

Les Cuisinières au théâtre de Beausobre à Morges. Plaisanteries vulgaires, intrigues compliquées et improvisations sont délaissées au profit d'un théâtre où les dialogues, les types et les caractères sont issus du creuset de la vie réelle... de manière presque naturaliste, les frimas vont devenir l'image de la vie humaine et faire l'écho à la chute de la pièce qui est sans doute une des plus pessimiste. Cette atmosphère est renforcée par un magnifique duo de voix chantée.
C. Fovannaz, La Gazette de Lausanne


SAISON 1992-1993
Recyclowns dans les rues de Lausanne. Clins d'oeil et éclats de rires en cascade, clowneries riches en message... pour une fois qu'on parle de déchets en rigolant .
A.Goudard, 24 Heures

Chambre 117 au théâtre de Grand-champ à Gland. Récit à la fois dérisoire et bouleversant sur la vie et la mort vécue par une adolescente au seuil de la mort... spectacle émouvant, très contrasté par des scènes journalières d'un mélange harmonieux de musiques, mouvements, lumières, couleurs, bref, de superbes images vivantes divinement interprétées...
E. Guyot, Journal de la Côte

M. Scrooge au Petit Théâtre de Lausanne. Grâce à un parti pris de mise en scène rigoureux, Gérard Demierre mène intelligemment le spectacle des tout jeunes vers leur propre prise de conscience, tout en prenant soin d’embaumer ces mini deuils d’une odeur de pudding tiède.
Béatrice Schaad, l’Hebdo
Le metteur en scène a su exploiter la richesse d’un conte qui n’est pas qu’une leçon de morale... bruitages, musiques et éclairages recréent le monde de Dickens…Une des plus belles réussites du petit théâtre.
M. Turner, Nouveau Quotidien

Le secret de la porte de fer au Petit Théâtre de Lausanne. En adaptant ce texte au théâtre, Demierre et Issenmann ont eu la main diablement heureuse… disons le tout net, leur spectacle est excellent… C’est au silence de la salle, entrecoupé de soupirs et de furtifs « j’ai peur » qu’on mesure à quel point l’histoire marche et opère ses sortilèges.
Nicole Metral, 24H

SAISON 1991-1992
Peter Pan au Petit Théâtre de Lausanne. Jacques Roman était à deux doigts d’arrêter le théâtre, dégoûté du mépris que l’on affiche pour les comédiens romands… Mais jouer dans les conditions du Petit théâtre lui a redonné le courage de lutter… Dans leur mortier, Demierre et Issenmann ont su piler les bons éléments et concocter la poudre d’escampette pour filer vers l’enfance…
B. Schaad, l’Hebdo
Féerie, humour et action : un magnifique spectacle de fin d’année, propre à envoûter les familles. Un parc qui fait boum ! Jacques. Roman donne au rôle du capitaine Crochet, une dimension dramatique tout à fait inattendue… un rôle qui fera date.
Philippe Clot, Le Matin
Univers délirant avec la fée Tim Tam, Nana la nurse et des pirates plus vrai que nature. Ajoutez à cela un Crochet effrayant mais attachant et vous obtiendrez un réel spectacle bien ficelé, plein d’humour et plaisant.
C.E. Harris, Nouveau Quotidien

La Guerre aux Papiers sur la place du village de Prangins. Le spectacle de Gérard Demierre se joue devant un public subjugué par la beauté, l’ampleur et l’originalité de cette savoureuse chronique villageoise… un rêve fou s’est réalisé !
M. Perret, La Côte
Une transformation de village réussie, une animation sympathique en plus de la féerie du lieu, la musique de Srawinsky donne une dimension presque intimiste à ce spectacle plein de fantaisie et d’humour.
C.P, 24 H

Pianoche au Petit théâtre de Lausanne. La mise en scène est ingénieuse et claire. Elle restitue bien la magie mêlée de tendresse du monde du cirque… les plus jeunes riront des passages clownesques dans lesquels excelle Pierre Miserez, les adultes seront sensibles au tragique de ce destin d’amuseur involontaire…
Philippe Clot, Le Matin
Gérard Demierre a eu l’imagination heureuse pour sa mise en scène pleine d’inventions, mariant avec bonheur les images…la vigoureuse prestation en habit de lumière de Flavie Marthaler est à saluer…
Nicole Metral, 24 H


SAISON 1990-1991
La Momie I au Petit Théâtre de Lausanne
19.00h l’heure de la culture enfantine au petit théâtre… avec le môme et la momie, rien de bêtifiant ni de didactique, et en plus ce spectacle n’est pas une corvée pour les parents…c’est fascinant le spectacle, lorsqu’on ne fait encore que s’amuser…
C. Uldry, Gazette de Lausanne
Les deux comparses, Issenmann et Demierre, se sont entendus comme larrons en foire pour concocter ce spectacle qui est une sorte de bande dessinée, animée et sonore plutôt réussie, alliant le suspens, la fantaisie et la tendresse…
Nicole Métral, 24H.

Pestalozzi 
Opéra dans la patinoire d’Yverdon Un spectacle superbe au point de vue musical d’abord, mais surtout au plan scénique où le professionnalisme du metteur en scène fait merveille dans un espace aussi vaste que la patinoire d’Yverdon.
J. Pittier, Gazette de Lausanne
Un des paris réside dans l’originalité des décors qui allie le dépouillement des sols inégaux, à la majesté de quelques sapins plantés au fond de cette immense scène qu’est la patinoire… ici une barrière en croisions, là une mare immobile ou quelques futaies délimitent les plans successifs sur lesquels se déroule l’action…costumes sombres et guenilles offrent des similitudes avec les peintures d’Anker.
A. Roberti, 24 H


La Momie II au Petit Théâtre de Lausanne. Un amour de petit théâtre rayonne au cœur de Lausanne… un spectacle entre rêve et réalité, un peu fantastique, pleins de suspens et d’effets spéciaux… un spectacle aboutit et original grâce à l’interprétation de Alfredo Gnasso, Anne-Marie Yerly et le groupe musical Cosa Nostra…
René Zahnd, Gazette de Lausanne
Avec une astucieuse scénographie et des comédiens très à l’aise, les enfants trouveront au Petit théâtre de Lausanne, un spectacle à la hauteur de leur imagination…
Philippe Clot, Le Matin


Le Roman de Renart au théâtre de Grand-champ à Gland. Un superbe spectacle qui se lit avec bonheur, avec des yeux de gosse ou le regard d’adulte… à découvrir avec bonheur !
E. Guyot, Journal de la Côte
Renard, sympathique hors la loi ! Sous de superbes masques qui les transforment en véritables animaux humains, les trente acteurs plongent le public dans l’ambiance d’un récit qui se veut humoristique et satirique.
D.K, 24 H

La Baleine Blanche au Petit Théâtre de Lausanne. Pendant une heure d’émotion, le vieil homme et l’enfant vont droit à l’essentiel, Jacques Fabbri pose des questions inattendues et Nicolas Michel trouve des réponses simples, imagées et bouleversantes de vérité, une heure de spectacle très dense dont on sort plus riche d’humanité…
Nicole Métral, 24H

Avec la baleine blanche, Gérard Demierre signe sans doute l’un des meilleurs spectacles qui n’ait jamais été conçu pour le jeune et moins jeune public en Romandie : dans le ventre de cette baleine, les émotions se ramassent à la pelle !
P. Clot, Le Matin


SAISON 1989-1990
Moi aussi j’aime le music-hall au théâtre de Beausobre à Morges. Fascinant, alternant la gaîté et l’émotion, aux musiques et atmosphères très diverses, ce spectacle se déroule comme un conte de fée !
René Zahnd, Gazette de Lausanne.
Gérard Demierre a réalisé là un travail sensationnel, ce diable d’homme parvient toujours à nous surprendre: les effets spéciaux s’ajoutent aux rebondissements, on est sans cesse sur le qui-vive, surpris, charmé, fasciné… bref, du tout bon spectacle!
J.A, Journal de Morges

Les Jardins de la Liberté au château de Delémont. Le château a vibré pendant vingt minutes sous les ovations du public ! Émotion, rire, joie, étonnement, émerveillement, un public sous le charme, un spectacle inoubliable !
M. Gogniat, Le Pays
Trois cents acteurs, le château en délire, un pari fou, un spectacle total faisant appel à plusieurs techniques du spectacle, qui se confondent merveilleusement l’une dans l’autre, une musique superbe, un éclairage qui rend le château plus beau que vous ne l’avez vu !
J.P. Molliet, Le Démocrate

Pierre Péquignat dans une grange à Courgenay. Gérard Demierre a réussit l’exploit de faire vibrer tout un pays ! Ce nouveau spectacle illustre son extraordinaire sens de la mise en scène…
M. Gogniat, La Suisse
Trois heures de rêve, trois heures intenses aux ambiances très surprenantes, un véritable voyage à travers le temps, un voyage en car dans quatre décors différents…L’événement théâtral de l’année !
T.B, Le Démocrate 

SAISON 1988-1989
Les Enfants du Pirate dans les forêts de la vallée de Joux. Le public est pris dans un tourbillon frénétique mêlent mime, acrobatie, escrime, musique et danse. Une histoire folle, signée Gérard Demierre, celui qu’on appelle « l’enfant terribledu spectacle »
Y.M, La Suisse

Divico et César dans les arènes d’Avenches Folle aventure aux arènes d’Avenches !
24 Heures
Triomphe mérité : 18.000 spectateurs !
Le Matin
Ils sont fous ces Helvètes !
Gazette de Lausanne
Vertigineux et spectaculaire !
Journal de la Broye
Divico fait un tabac !
L’Hebdo
Bonheur de la création totale !
La Liberté


SAISON 1987-1988
La Petite Fille aux Allumettes au théâtre de Beausobre à Morges. Gérard Demierre excelle décidément dans l’art de mêler de très jeunes comédiens à des adultes… il y a de superbes moments !
René Zahnd, Gazette de Lausanne
Le magicien du spectacle, c’est le metteur en scène, capable de doser les effets et d’harmoniser tous les rythmes… ses trouvailles en cascade raniment constamment la curiosité.
J. Jany, Nouvelle Revue de Lausanne


SAISON 1986-1987
Barouf à Chioggia sur le lac de Joux. Gérard Demierre, celui qui soulève des régions entières au nom du théâtre, réussit encore au pays de la montre. Il joue sur la précision, fait travailler chaque pas et chaque geste au millimètre, ce qui lui vaudra le surnom » d’horloger de la mise en scène » et la confiance des comédiens, qui signeront le plus grand spectacle en plein air jamais monté dans ce pays de loups !
Jocelyne Clerc, L’Hebdo
Cette comédie tumultueuse doit être menée tambour battant pour donner tout son suc et tout son effet. C’est le cas avec des acteurs qui soutiennent constamment le rythme et le pittoresque et surtout, grâce à la mise en scène précise et inventive, pleine d’humour et d’imprévus.
G.H. Blanc. Nouvelle Revue, Lausanne

Quand j’avais 5 ans, je m’ai tué au théâtre de Vidy Lausanne. Mérite d’être vu, tout simplement, parce que c’est, depuis Roméo et Juliette, une des plus belles histoires d’amour et de révolte de tous les temps ! C’était le pari scénique risqué, mais pari largement gagné par G. Demierre qui signe une scénographie simple et limpide, cernant avec bonheur les oppositions entre monde asilaire et monde extérieur.
Roger Gaillard, L’Hebdo
Un travail très sérieux qui renvoie à de nombreuses questions, dont la portée de la pièce et la manière de montrer l’univers des enfants… De très belles images et une tonalité romantique ajoute à la séduction de l’ensemble.

Claude Vallon, 24 H
C’est une révélation ! Il faut qu’un théâtre genevois invite ce spectacle dans les plus brefs délais, pour découvrir ce fulgurant météore.
G. Lucas, G.H.I Genève


SAISON 1985-1986
Reflets du lac dans la ville de Morges. Une réussite et une aventure peu ordinaire que ce spectacle autant visuel que musical, alliant l’eau, la terre, le feu et le ciel, l’humour et l’émotion… Le parc : des centaines d’oiseaux aux masques superbes, du meilleur effet ! Le château : séquence spectaculaire avec chevaux, loups, sorcière, comtes te bouffons qui ne manque pas de cocasserie, ni d’ampleur ! Le lac : des soldats bernois s’enfoncent dans le lac ne laissant plus que leurs chapeaux flotter en surface, une image symbolique à proprement parler géniale ! Le casino : mutations musicales et transformations vestimentaires effectuées sans arrêt sur les balcons, superbe ! La rue : dix-sept tréteaux et autant de spectacles fantastiques qui se terminent par une sorcière récalcitrante qui survit aux supplices de la herse, de l’éventration et de la guillotine avant d’être brûlé, une réussite indiscutable !
Michel Caspary, 24 H
L’Ortie sauvage dans l’usine électrique de Fionnay. Fabuleux ! Gigantesque ! Dans un cadre à sa démesure, tant au cœur de la montagne qu’à l’intérieur du barrage, avec le concours d’une centaine de gens du cru, sans maquillage et sans trucage, ils ont rencontré le plus extravaguant, le plus imaginatif, le plus astucieux des metteurs en scène, capables de surenchérir avec des effets fabuleux ! Cette réalisation gigantesque frappe par la précision et le souci du détail.
J. Jany, Le Nouvelliste 


SAISON 1984-1985
L’Invitation au château de Mémise. Une soirée d’enchantement dans un manoir authentique avec une apothéose Fellinienne pour les retrouvailles de la Baronne et du Cuisinier dans les neiges du parc : une danse aux accents de Monteverdi, une vision digne d’une toile de Chagall… si les spectateurs ont été subjugués, c’est que les acteurs ont maîtrisé impeccablement leur personnage et que le metteur en scène allie imagination débordante et méticulosité raffinée !
J. Jany, Nouvelle Revue Lausanne

L’ Arlésienne à l’Opéra de Lausanne. Bizet aux couleurs de la jeunesse…Il faut dire ici tout haut, le talent de G. Demierre qui a contribué dans une large mesure à l’excellence de cette soirée, présenté au Théâtre Municipal de Lausanne. Avec la mise en scène du Dr. Miracle et de l’Arlésienne, il maîtrise puissamment le monde de l’illusion, ce qui fait de ce spectacle une illustration tout en finesse des créateurs : l’art total !
Aimé Corbaz, Le Matin


SAISON 1983-1984
La Poupée au château de Delémont. En choisissant un thème intelligent, en composant une mise en scène grandiose et en faisant confiance aux enfants, G.Demierre, en communiquant son enthousiasme et son amour pour le théâtre, a réalisé un spectacle fantastique, sortant de l’ordinaire !
Mazzarini, Le Démocrate

L’ Aventure au bout de la ligne dans les Chemins de fer Jurassiens. On n’a pas tous les jours comme outils et comme décors : un train à vapeur, un ciel bleu ensoleillée, une nuit étoilée, des pelouse vertes comme autant d’amphithéâtres en pente douce et 160 acteurs enthousiastes, dynamiques et insolents à plaisir. En voilà une forme théâtrale absolument inédite ! Il fallait l’imagination de G. Demierre qui n’est pas à son coup d’essai dans ce que l’on pourrait appeler gaiement une extravagance théâtrale, pour réaliser un rêve aussi audacieux… Un coup de maître !
M.G, L’impartial


SAISON 1982-1983
Les Survivants en tournée suisse. Une histoire fantastique, un spectacle étonnant ! G. Demierre envoie un pied de nez géant aux paternalistes de tout poil qui ne cesse de se pencher sur leur cas, probablement le meilleur compliment que l’on puisse lui adresser et sa courageuse création.
A.Lietti, L’Hebdo


SAISON 1981-1982
Silence on rêve dans les bois à Vérossaz. Rarement le théâtre n’a été aussi différent du théâtre que l’on affiche dans les rues.Gérard Demierre et ses gosses ont effacé les rites, ensemble ils ont retrouvé le théâtre, la musique, le rêve, le jeu, sous un plafond d’étoiles !
Claude Defago, 24 H

Thomas et l’infini au bord du lac à Lutry. Face à la mort, Thomas, entièrement dévêtu, paraît dans le lac, au cours d’une scène étrange et fascinante de beauté, cérémonie secrète, irréelle et comme métaphorique…Gérard Demierre dans une scénographie éclatée, sur une musique gérescence juste, a fait du théâtre ce qu’il n’est hélas pas très souvent : la vie portée à son point rouge !
Patrick Ferla, Le Matin


SAISON 1980-1981 
La Légende de la Pierreuse sur la colline de Château d’Oex. Gérard Demierre, un homme de théâtre qui réveille les légendes et dont les spectacles ont une dimension qui dépasse le récit autochtone pour attendre à la mythologie. 
M. Chevallaz, Fémina

Sabbat dans les grottes de Réclère. On assiste à une féerie diabolique, une descente aux enfers, avec des personnages saisissants et sur une musique infernale, un spectacle de frissons où l’on retient son souffle… Il fallait toute l’audace et la maîtrise d’un professionnel comme Gérard Demierre pour prouver qu’une telle aventure était possible. D’ailleurs la qualité du spectacle attira la TV et il fut décidé d’en faire une adaptation film. 
A. Froidevaux, La Suisse

Couleurs de nuit dans la neige à Moléson. L’insolite et l’impression de rêver ont imprégné toute la soirée… depuis la rencontre avec un cyclope lumineux dans la neige jusqu’au passage du voilier, l’arrivée du cheval blanc dans la nuit suivit d’une explosion colorée, l’infernale poursuite des chenillettes dévalant la pente… et la neige qui est tombée sans discontinuer n’a fait qu’idéaliser cette soirée de rêve. 
J.M.S, La Liberté

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