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LA FÊTE DES VIGNERONS DE LA CÔTE, 2022
C’est un millésime d’exception, un grand cru qui se déguste à guichet fermée en ce joli mois de maià Féchy. Cette fête est une véritable explosion de rires, de joie et d’émotions, à laquelle s’ajoute une réflexion non dénuée de profondeur sur l’évolution de la région et de notre société. Une réussite due à l’alchimie entre la musique du compositeur René Falquet et les textes de Michel Bühler, tous de haute volée, mis en scène par Gérard Demierre. Quand les mots sensibles de l’auteur se marient aux instruments du quatuor de musiciens professionnels, aux puissantes voix du chœur emmené par Olivier Chabloz et aux chants des brillants solistes Lorianne Cherpillod, Camille Maleszweski, Natalie Pfeiffer, Kaya Güner, Valentin Bezençon et Fabrice Guillaume, le public en demande encore.
Jocelyne Laurent, La Côte  09.05.22



GOSPEL AIR AVENCHES 2019
La 16ème grande fête du gospel s’est donnée pour le première fois en ville d’Avenches, avec des airs de nouveauté : des champions de hip hop, un orchestre gospel d’exception, une mise en scène fulgurante de Gérard Demierre pour une soirée lumineuse avec plus de 600 chanteurs. Une soirée dans un chapiteau de cirque non loin du théâtre antique, restera dans les mémoires. Au milieu de la piste l’arbre à palabre des ancêtres réunit un griot d’autrefois et un adolescent d’aujourd’hui pour une conversation traversant l’histoire des peuples africains, la musique, la danse, la sagesse, l’héritage, des racines aux jeunes pousses. Une trame poétique illustrée par des chants puissants et l’énergie d’une série de ballets des fabuleux Black Diamond’s d’Avenches, dans des chorégraphies Hip Hop qui les ont rendus célèbre en Europe et dans le monde, mêlant pour l’occasion des figures futuristes et tribales impressionnantes. Le spectacle est mis en scène, en valeur, en couleurs, en émotions et en rêves par Gérard Demierre, qui a réussi, sans même une répétition générale, faute de temps,  le pari de réunir dans un ensemble cohérent et joyeux cette immense troupe de chanteurs  et à les faire aimer, sans réserve par un public de 1000 personnes !
Journal de Moudon Sébastien Krauer 07.06 2019


PIERRE ET LE LOUP
Opéra de Lausanne, 2019
La version à la fois naïve et luxueuse que l’Opéra de Lausanne en a tiré en 2006 avec Gérard Demierre   à la mise en scène a gardé toute sa magie et sa singularité. Déjà impliqué à la création, l’Orchestre de la Haute École de musique de Lausanne réagit avec truculence et souplesse au geste précis d’Antoine Rebstein. Le narrateur, Örs Kisfaludy, a un atout de taille par rapport à tous ceux qui ont raconté cette histoire avec leurs seuls mots : il peut feuilleter les pages d’un livre géant et en faire sortir Pierre (Pierre de Beaudéan) et son grand-père (Christophe Balissat) vivants. Et quand le rideau se lève, c’est comme
si une forêt avait jailli du livre, à l’instar d’un pop-up géant. Le narrateur, habillé comme les personnages à la mode lapone, entre dans l’histoire et donne même un coup de main à Pierre. Grâce à un jeu très habile sur les éclairages, le spectacle mise beaucoup sur des effets d’ombres chinoises, avec une capture saisissante du canard par le loup (Patrick Yaël Rion). Celle du loup en revanche manque son effet dramatique et se déroule décidément trop loin au fond du bois. Il y a presque une démesure entre la brièveté de la pièce et les moyens mis en œuvre pour l’illustrer. Mais le bonheur d’une salle pleine à craquer de bambins n’a pas de prix !
Matthieu Chenal 24H   21.11.2019


DRACULA EPOUSTOUFLANT !
Vallée de Joux, 2018
Que la Vallée de Joux soit un vivier extraordinaire de talents n’est plus un secret pour personne.  Mais quand ces talents s’acoquinent et travaillent main dans la main, cela donne un spectacle fascinant mêlant musique, chant et comédie aux frontières du fantastique, le tout dans un décor  qui en ferait frémir plus d’un. «Extraordinaire! Epoustouflant! Magnifique!» Les superlatifs viennent à manquer quand on parle du spectacle musical Dracula, buveur de sons. Les spectateurs sont unanimes, parfois même sans voix: ce spectacle est une réussite!

Plus de 150 participants issus de sept sociétés locales, des amateurs passionnés encadrés par une équipe de professionnels de haut niveau qui a pris en charge tous les aspects techniques et artistiques de l’événement, tels que la mise en scène de Gérard Demierre, la direction musicale de Joël Chabod, la scénographie de Sébastien Guenot, la création lumière de Christophe Pitoiset,  les costumes de Caroline Zanetti et le maquillage de Katrine Zingg. La musique originale a été entièrement composée par Thierry Besançon. Cette partition a été complétée par diverses compositions chorales et instrumentales du répertoire romantique, de chœurs orthodoxes et grégoriens et de sonorités slaves. La passion de Gérard Demierre et ses jeux d’ombres donnent à nouveau une nouvelle dimension aux notes de musique. N’oublions pas de parler de Dracula lui-même, interprété par Léo Rudenco, acteur professionnel venant du Théâtre National de Moldavie, qui a accepté de relever le défi bénévolement pour la Vallée de Joux.
Avec sa voix et son accent, même le véritable comte transylvanien n’y aurait vu que du feu!
Carmen Mora FAVJ  12.06.2018


AMAHL 2017
LE DESTIN POETIQUE D'AMAHL

Pour sa production jeune public annuelle, l’Opéra de Lausanne présente « Amahl et les visiteurs du soir » de Menotti. Une œuvre douce au charme mystérieux, portée par deux jeunes solistes issus du Conservatoire. L’arrivée des rois mages, toute en étoffes flamboyantes, répand dans l’assistance un parfum d’Orient. Quant au ciel, étoilé et majestueux, il descend lentement sur une perche de théâtre, donnant l’impression subtile du temps qui passe. Cette poésie artisanale, soutenu par un doux jeu d’éclairage, confère à l’opéra ce charme mystérieux, presque nostalgique. Mais pas poussiéreux pour autant, puisque le livret, traduit en français, a été rajeuni avec des répliques comme » stylés, les mecs ! »
Virginie Nussbaum le Temps 06.11 2017

Amahl, quasi Noël !

Ce mercredi, suivant la mythique étoile de la Nativité, Gaspard, Melchior et Balthazar ont rendez-vous avec Amahl et avec les enfants de tous âges sur le plateau de l’Opéra de Lausanne. La nouvelle production du théâtre lyrique propose de découvrir pendant une petite heure féerique Amahl et les visiteurs du soir, opéra pour enfants commandé par la chaîne NBC au compositeur italo-américain Gian Carlo Menotti. Avec une distribution juvénile, locale et débordante de remarquables talents, issus pour la plupart du Conservatoire de Lausanne et de la Haute Ecole de musique (HEMU), la fable, mise en scène par Gérard Demierre et accompagnée par l’Orchestre de la HEMU sous la baguette précise et dansante d’Hervé Klopfenstein, se déroule dans un univers étoilé et festif, habilement suggéré par la scénographie de Sébastien Guenot.
Marc-Olivier Parlatano Le Courrier 07.11. 2017

Opéra de Lausanne, novembre 2017
l'opéra de Menotti prend les teintes d’un conte oriental épicé de modernité.                                 
Dans Amahl et les visiteurs de la nuit que l’opéra de Lausanne présente depuis mercredi, le jeune garçon boîteux est un rêveur qui aime contempler les étoiles et dont l’imagination est un peu trop fertile pour sa maman. L’opéra miniature de Gian Carlo Menotti, pensé et créé en 1951 pour le jeune public de la télévision américaine, supporte très bien la transposition sur scène, à condition d’éviter de tomber dans le kitsch de la nativité, et de dénicher un enfant à même de tenir le rôle-titre. Nicolas Sanchez-Vignaux qui chante Amahl en alternance avec Marie Mury, émeut par la simplicité de son jeu et sa remarquable intonation. Il installe une relation complexe avec sa mère (Marina Viotti), entre amour sincère, envie d’émancipation et rouerie.
Cette nouvelle production montée par Gérard Demierre et Sébastien Guenot pour la scénographie et les costumes touche à la perfection dans cette reconstitution d’un Orient d’enluminures (merveilleux Rois mages), subtilement décalés dans un quotidien moins enchanteur (le chœur des bergers transformé en troupe d’ados en rupture de ban). À l’aube, Amahl laisse tomber sa béquille et part accompagner les Rois dans leur quête improbable.
Le ciel pâlit et l’orchestre de l’HEMU dirigé par Hervé Klopfenstein entonne la complainte initiale.
Et si Amahl (espoir en arabe) n’était pas le véritable enfant-roi?
Matthieu Chenal  24H   09.11.2017

Bonnes gens, tous à Lausanne pour AMAHL !  
Pour narrer l’histoire d’Amahl, le petit berger estropié, et de sa pauvre mère, ébahis de voir les Rois mages frapper à leur porte, Gérard Demierre et son décorateur et costumier, Sébastien Guenot, conçoivent un spectacle d’une extrême sobriété, éclairé magnifiquement par Denis Foucart : côté jardin, une misérable cahute en bois est entourée de palissades formant à leur extrémité un point d’observation qui surplombe un chemin en pente et un terre-plein où se faufileront un jeune danseur, Jayson Maridor et quelques pastoureaux munis de provisions. Notre régisseur s’attendrit sur Amahl, morigéné par une mère qui finira par se radoucir lorsque son fils, prêt à aller mendier avec elle, évoquera si poétiquement le firmament ; et il ironisera sur l’effroi que suscite l’apparition ô combien mystérieuse des trois visiteurs et sur la tentative de larcin d’une malheureuse convoitant l’or que lui octroiera finalement le magnanime Melchior.     Et c’est un rayon de l’Etoile de Bethléem qui guérira l’infirme, tout décidé à accompagner les voyageurs afin d’offrir sa béquille au nouveau-né. Quant à la partition, elle est magnifiquement mise en valeur par la baguette d’Hervé Klopfenstein qui tire un coloris limpide des jeunes forces de l’Orchestre de l’HEMU, de sa Maîtrise et de celle du Conservatoire, toutes remarquablement préparées. Et c’est du reste de ses rangs que provient l’Amahl de Nicolas Sanchez-Vignaux qui, du haut de ses quatorze ans, toise avec un rare aplomb et un naturel confondant ces sages étrangers venus de mondes lointains. Marina Viotti est tout aussi convaincante dans son incarnation de la Mère dont le timbre chaleureux laisse filtrer tant l’apparente sévérité que la honte d’un geste malencontreux que réparera sa grandeur d’âme. D’une irrésistible cocasserie, le trio des rois avec le Gaspard dur d’oreille d’Aurélien Reymond-Moret, le Melchior généreux  de Joël Terrin et le Balthazar si pondéré de Joé Bertili. Et Cosimo Sabatella qui a élaboré l’intermède chorégraphique exhibe l’assurance du page de confiance qui surveille tout.  Au rideau final, le public composé surtout d’enfants silencieux, totalement médusés par ce beau conte de Noël, laisse éclater une joie que partagent parents et cheveux blancs.
Paul-André Demierre Crescendo-magazine


LA FACE CACHEE DU LEMAN
dans un hangar à Nyon, 2015

Une odyssée musicale pleine de panache mise en scène par Gérard Demierre et Philippe Laedermann, cette odyssée intitulée La face cachée du Léman invite le public à découvrir les géniaux inventeurs et explorateurs qui ont conquis les abysses et les airs, en suivant les pas des descendants d’un certain Professeur Poissard, pour ne pas dire Piccard. Le spectacle commence à la gare souterraine du Nyon-Saint-Cergue - Morez, où quelques musiciens et jeunes comédiens captent le public qu’ils accompagneront jusqu’à la station de La Vuarpillière, puis à pied et en fanfare jusqu’au domaine viticole du Truel, chez Maurice Gay. Dans les champs déjà, quelques visions insolites, comme celle d’une barque voguant sur les épis, nous plongent dans l’univers décalé de Plonk & Replonk, humoristes-graphistes qui avaient fait un tabac au Musée du Léman, avec leurs cartes postales détournées. Leurs images sont une pièce centrale du spectacle, qui se déroule dans une grange dont la scène rappelle le pont du vapeur l’Helvétie. On entre dans le bain rapidement, avec Serge Gros et Jean-Claude Bloch, qui se succèdent à la baguette pour diriger les ondes musicales composées par Etienne Crausaz. Au gré des tableaux, évoquant tour à tour les hommes volants se jetant de la tour Eiffel, le feu au lac ou le mésoscaphe happé par les sirènes, les musiciens se muent parfois en comédiens, troquant la clarinette contre le short de plage, le tuba contre la guitare électrique. Un spectacle tonique, qui réunit les générations autour d’un monde imaginaire, drôle et porteur d’espoir.

Madeleine Schürch 24 H 18.06.2015


MANRU

Théâtre de Beausobre, octobre 2015
Que cet opéra ait pu être monté à Morges avec les moyens du bord, et donné au théâtre de Beausobre début octobre, représente à tous égards un véritable exploit. Il faut en savoir gré à Gérard Demierre, le metteur en scène, qui a surmonté avec talent les obstacles que représentent d’une part, la réduction pour petit orchestre d’une partition écrite pour 60 musiciens et la révision du texte français de René Morax, d’autre part une mise en scène très vaste, enfin le recours à plusieurs chœurs, à sept solistes et à une troupe de 12 danseurs… autant les 21 musiciens du Conservatoire de l’ouest vaudois font valoir avec brio une musique émouvante et très bien écrite, autant les choristes, groupés souvent en tableaux vivants et pittoresques tiennent leurs belles partitions avec sureté et les solistes qui sont dignes de cette grande œuvre comme la troupe des danseurs.
D.L. la Nation 17.10.14

MANRU fait le plein!
L’opéra de Paderewsky a réjoui le public venu nombreux pour les 2 représentations au théâtre de Beausobre. Présenté pour la première fois en français, la passion tragique de la villageoise Ulana pour le gitan Manru était portée avec talent par ses jeunes interprètes. Dans le rôle d’Ulana, Cécille Houillon a rendu avec émotion et justesse les airs les plus intéressants de la pièce alors que la voix d’arain de Sacha Michon en Urok lui a permis d’exprimer toute la complexité de son personnage de marginal aimant mais rejeté… 
dans cette histoire d’identité et d’exclusion, il aura suffit qu’apparaisse le violoniste Ronny Spiegel, au milieu des spectateurs, pour emporter d’une phrase musicale, le cœur de Manru et celui des spectateurs.
Sarah Budasz journal de Morges 10.10.14


PHI-PHI

Tournée lyrique de l’opéra de Lausanne 2014
Du rire à revendre!
C’est dans le cadre champêtre du théâtre du Jorat, à Mézières, qu’a été distillée la bonne humeur de la nouvelle production »Phi-Phi »… le spectacle vaut aujourd’hui encore le détour, du moins si la troupe est emmenée par des interprètes de la trempe d’Alexandre Diakoff, le sculpteur Phidias, Yannis François, son domestique et Sarah Pagin, la belle arpète Aspasie.
Un chœur de six modèles prend ses aises dans une mise en scène qui intègre astucieusement des ombres chinoises…
La Liberté Benjamin Ilschner  03.06.2014

Bijou de grivoiserie
Sièges rouges, ensemble musical qui s’accorde et voix lyriques, le Théâtre du Pré aux Moines avait des airs d’opéra : le projet itinérant de l’Opéra de Lausanne y faisait halte avec l’opérette Phi-Phi. Rafraîchissante, pleine d’humour et tout en grivoiserie, cette opérette est un bijou dont, le metteur en scène, les chanteurs-acteurs et musiciens ont parfaitement porté la parure…
Le Journal de Morges 20.06.2014


LA BEAUTE SUR LA TERRE
Port de Cully, septembre 2013

En préambule au spectacle la beauté sur la terre, roman de Ramuz adapté par l’écrivain Blaise Hoffman et mis en scène par Gérard Demierre, le petit bourg s’anime en lâchant sur ses quais acteurs et figurants de la production afin de plonger le promeneur dans le passé. Cet apéritif pittoresque consommé avec l’incontournable verre de blanc, il était temps de se diriger vers la scène en plein air en forme de valise géante édifiée sur la place d’Armes. D’une blancheur minimaliste, la scénographie imaginée par Sébastien Guenot confine à l’épure moderniste. Exit l’apparat folklorique, la pièce prend le pari d’un décor neutre, laissant le temps révolu à l’imaginaire du spectateur. La venueau village, à la mort de son père, d’une jeune fille de Cuba ne laisse pas seulement Miliquet l’aubergiste, frère du décédé, frappé de stupeur. Elle bouleverse la petite communauté, entre fascination et agacement. Les garnements s’amourachent,un vieux pêcheur, incarné avec truculence et poésie par Gil Pidoux leur emboîte le pas.Avec cette jeune beauté, il y a péril en la demeure et la tragédie rôde… Blancheur atemporelle pour verdeur du propos : Ramuz y retrouverait certainement son drapeau.
Boris Senff  24H 7 septembre 2013  

D’abord, on flâne. Sur les quais de Cully, on croise une fanfare itinérante, une bistrotière débouchonnant  du chasselas, des joueurs de quilles, tous habillés à la mode des années 30. Normal : c’est l’époque de « La beauté sur la terre, chef d’œuvre de Charles Ferdinand Ramuz. Ensuite, on s’installe sur les gradins, devant une valise de 8 mètres sur 12. A gauche le lac. A droite, les vignobles en terrasses inscrits au patrimoine de l’Unesco. A  21 heures, tout de blanc vêtue, la troupe de comédiens amateurs, dirigée par Gérard Demierre et emmenée par l’expérimenté Gil Pidoux, s’empare du texte de Blaise Hofmann, qui signe l’adaptation, a osé enlever des passages et changer la fin. Ca fonctionne. Elle, la beauté, l’étrangère qui met le feu aux cœurs et aux corps, n’apparaît jamais, ombre chinoise poétique sur l’écran blanc des fantasmes des villageois.
Isabelle Falconnier l’Hebdo 12 septembre 2013


IRMA LA DOUCE
Prangins, novembre 2012

En décidant de marquer son demi-siècle en jouant Irma la douce, le TAP s’était lancé un sacré défi. Sous l’experte direction d’un Gérard Demierre débordant de créativité, le pari est réussi. La version que la troupe offre de cette comédie culte est piquante, malicieuse, empreinte de fantaisie et de charme. Les filles de joies y sont espiègles et les mauvais garçons, plutôt goguenard et bon enfant. Entrainé  par une Irma à la voix typiquement parisienne et gouailleuse, Pascale Beyeler, ce délicieux vaudeville est rythmé d’alertes chansons et danses accompagnes à l’accordéon par Alain Ray.         
Françoise Gentinetta, la Côte 16.11.12


REQUIEM DE MOZART
Théâtre du Jorat, septembre 2012

Bel hommage à Mozart à la Grange sublime. Avec beaucoup d’émotion dans la voix et le regard, les 74 chanteuses et chanteurs de l’Ensemble choral de la Côte ont remporté au théâtre du Jorat le pari qu’ils s’étaient lance voici deux ans: interpréter le Requiem de Mozart dans une version scénique de leur cru… Mis en scène par Gérard Demierre, sous la direction de Christophe Gesseney, le brillant quatuor de solistes, Sophie Graf, Christelle Monney, Valério Contaldo et Stephan Mac Leod  se sont mis au service du chœur, aussi bien dans les passages les plus intimes que dans les mouvements grandioses. L’interprétation sensible et généreuse de l’ECC et de l’orchestre de chambre de Lausanne a fait passer une salle comble par toute la palette des sentiments… quelques images resteront gravées, comme le choeur chantant l’Hostias et le Communio final tout en traduisant les paroles en langages des signes, ou encore les choristes agenouillés autour d’une fosse d’orchestre devenant fosse funéraire.
Gilles Simond  24H  21.09.12


LA PETITE FILLE AUX ALLUMETTES
Théâtre du Jorat, décembre 2011
Première expérience hivernale réussie à Mézières. Le conte d’Andersen mis en scène
par Gérard Demierre éblouit les enfants et touche les plus grands... Avec peu de moyens,
un brin de technique, quelques lumières et une utilisation optimale de l’espace, les acteurs et le théâtre du Jorat ont su construire une véritable ambiance de Noël, transportant les spectateurs dans une ambiance magique. Et quand la tempête se déchaine à l’extérieur, si fort qu’elle parvient à couvrir les bruitages, on se dit que théâtre et réalité, parfois ne font qu’un.  C’est sans doute ça l’esprit de Noël.
Céline Rochat, 24H 16.12.2011

Une grande première pour ce théâtre qui, depuis sa création en 1908, affichait portes closes durant l’hiver, faute de chauffage. Accueillis par des biscuits, un thé à la cannelle ou un vin chaud, les quelques 150 spectateurs réunis sur scène y découvrent une petite fille aux allumettes contée et interprétée par une violoniste et quatre comédiens. Ce voyage au cœur d’un texte aussi cruel que poétique permet également une merveilleuse découverte de la face cachée de la scène et de son impressionnant point de vue sur la salle. Le public suit les pérégrinations d’une fillette transies de froid, désolée, espérant vendre son petit stock d’allumettes pour échapper à la réprimande paternelle. Devant les yeux ébahis des petits comme des grands, elle grimpe, toque, court et découvre la magnifique poutraison de la scène qui tient lieu de décor au conte. Gérard Demierre se plait à jouer avec le feu sur cet imposant plateau tout en bois jonché de paille où chaque allumette effraie tout autant qu’elle illumine… avec presque rien, dans un décor sobre, il parvient à toucher le spectateur, à l’émerveiller et le transporter au moyen d’un esthétisme et d’une poésie remarquable portés par un lieu unique.
Laurence Loewer Le Courrier 14.12.2011
                                                                                         
Andersen embrase la Grange sublime. Ames sensibles, sortez vos mouchoirs. Et n’oubliez pas vos gants, bonnets et doudounes, accessoires vivement recommandés pour assister aux représentations de la petite fille aux allumettes, adaptation du célèbre conte d’Andersen, signée Gérard Demierre. Une première pour le théâtre du Jorat qui, depuis sa création en 1908, demeurait clos durant l’hiver. Dans un décor sobre, bottes de paille, guirlandes et lanterne magique, le conte déploie toute sa cruauté et toute sa poésie, au plus près des spectateurs, puisque ceux-ci sont conviés à occuper la scène aux côtés des comédiens et de la violoniste.
Khadidja Sahli, Le Temps 8.12.2011


FRANKENSTEIN
château de Coppet 2011

Frankenstein de retour sur les berges du Léman. Plus d’une centaine de figurants et comédiens amateurs investissent le parc du château de Coppet, dans une adaptation théâtrale du célèbre roman de Mary Shelley. Cette dernière a été mise en scène par Gérard Demierre, en collaboration avec l’écrivain Eugène. Une partie du cadre naturel exceptionnel est utilisée comme décor. L’illustrateur Pierre-Alain Bertola a réalisé le reste de la scénographie. Cette représentation permet au public de pénétrer dans des parties cachées et normalement interdites de ce lieu historique, qui a un lien fort avec Mary Shelley. Elle avait en effet fréquenté la cour d’honneur du château.

Tribune de Genève  24.08.2011


BREL, T'ES PAS TOUT SEUL
Théâtre de Cossonay, janvier 2010

Quel bonheur d'avoir entendu, l'espace de trois représentations, les chansons de Brel en direct. Que d'émotions aussi. Le public l'a fort bien ressenti, lui qui, debout ne cessait d'applaudir les sept chanteuses et chanteurs ainsi que les trois musiciens qui, 90 minutes durant ont merveilleusement su mettre en valeur les textes de Brel. Pourtant le challenge n'était pas évident à relever, mais Guy-François Leuenberger a eu l'audace d'aller jusqu'au bout de ses rêves. Et quand la passion est là, elle peut renverser des montagnes... Un soin particulier a également été porté sur le décor, un grand écran, entre ombres et lumières, plongeant le spectateur dans l'univers des dessins de Christian Bovey, donnant ainsi plus de puissance aux chansons. Et puis il y a la baguette du magicien, celle de Gérard Demierre le metteur en scène...
Jean-Louis Genoud, Journal de Cossonay 15.01.11


DRACULA
dans un hangar, à Ste Croix 2011

Un spectacle musical réunissant 160 musiciens adolescents rejoue le combat entre le bien et le mal dans des termes lyriques et puissants.
Oui, cette semaine, Dracula hante Sainte-Croix et plus d’un millier de spectateurs serrés sous des couvertures en frissonnant de joie. Dès les premières minutes de Dracula, la symphonie inachevée, l’orchestre dirigé par Serge Gros prend aux tripes. C’est que les mélodies de Thierry Besançon célèbrent le registre du mystère, de la frayeur et du sentiment. L’émotion vient aussi des 160 jeunes musiciens qui séduisent par leur puissance, leur précision et leur enthousiasme d’interprétation. Il faut encore parler des tambours, une douzaine de garçons qui gardent les portes du château. Face au public, ils se livrent à une démonstration de dextérité, entre ballets de baguettes et force de frappe. Quant à la jeune soprano Marie Jaermann, elle déploie un chant délicat qui émeut jusqu’à Dracula…

Marie-Pierre Genecand, Le Temps 16.07.2011


PIERRE ET LE LOUP
l’opéra de Lausanne  2011
Une mise en scène d’une rare intelligence… une qualité d’écoute… absolument magnifique…
les gosses ne s’y trompent pas…efficacité d’un dispositif... faire entrer les familles d’instruments, c’est génial, les enfants découvrent l’orchestre…les lumières sont magnifiques… une histoire mimée… un pur bonheur… un chef d’œuvre absolu… un résultat remarquable…je redeviens gosse…
P.A Demierre, Dare-Dare Espace 2, 7.2.2011

La mise en scène du conte de Prokofiev par Gérard Demierre captive les enfants. Miracle du théâtre : à la sale Métropole, le conteur, d’un geste impérieux, fait venir un orchestre dans la fosse, les personnages jaillissent hors du livre, les objets s’envolent, emportés par un oiseau invisible, une seule note des cors fait frémir une salle entière, la mise en scène de Pierre et le Loup initie une nouvelle flopée d’enfants au monde du théâtre musical. Pierre et le Loup n’était pas prévu pour la scène jusqu’à ce que Gérard Demierre s’en empare avec son ingéniosité coutumière. Il arrive à déployer en trois dimensions le conte initial, sans pour autant faire oublier l’orchestre de la Haute école de musique de Lausanne, dirigé par Hervé Klopfenstein.
Matthieu Chenal 24H 08.02.2011 

Gérard Demierre a eu l’idée de na pas montrer tous les animaux afin de solliciter l’imagination des enfants. L’oiseau, le canard et le chat ne sont effectivement pas représentés, ils sont mimés Il y a cette jolie séquence ou un duvet blanc - symbole de l’oiseau perché sur un arbre - voltige dans les airs et tombe dans les mains de Pierre. L’arrivée du Loup fait monter la tension. La silhouette de la bête apparaît en pleine nuit, au clair de lune… Subtile jeu d’ombre et de lumières qui se déplacent au fur et à mesure que le loup avance derrière les arbres. Le jeune Nathan Ganser campe un Pierre vif et alerte, tout sourire. Il forme une belle paire avec le narrateur Jean-Pierre Gos. Une complicité les unit. Gilbert Divonne compose un grand père bourru et rustre mais au cœur tendre. Elèhn Yaël Rion joue de son physique filiforme et étonnamment souple pour le Loup.
Julian Sykes Le Temps 08.02.2011             


LES MOUETTES DANS LE SILLAGE DE PENELOPE
Magnifique ! Superbe ! Magique ! Un travail professionnel inspiré du journal de bord rédigé par Blaise Hoffman lors de son voyage autour de la Méditerranée en 2008, voyage qui a fait l’objet d’un livre « Notre Mer » Des choristes féminines se sont plongées dans « Notre Mère » pour y pêcher des passages auxquels elles ont été particulièrement sensibles. Un défi océanique, rien de tel pour chatouiller les neurones de Demierre, dont l’amour des difficultés, s’explique par la jouissance qu’il éprouve à les surmonter. La chanteuse et comédienne Nathalie El Baze a porté le spectacle à bout de voix alors qu’Antoine Auberson en a brossé le décor sonore. La réussite de ce spectacle se traduit par beaucoup d’émotions scéniques.
JDM Journal de Morges 18.11.2010


LES MISERABLES
Théâtre de Beaulieu, Lausanne,septembre 2009
La patte du metteur en scène est évidente : l’idée géniale d’avoir choisi une scène inclinée, des décors sobres et des projections de matière sur du tulle. Le suicide de Javert, qui disparaît dans le sol alors que les barricades se referment sur lui, est tout simplement impressionnant.
Stéphane Métro, crâne rasé et regard noir à la Méphisto, d’une droiture extrême, en met plein les yeux durant les 2h30 de spectacle.Grand moment d’émotion aussi, que Jyaleen chantant Mon histoire sur une orchestration splendide. N’en jetez plus, cette Swiss-made des Misérables est du grand spectacle.
Laurent Flückiger Matin Bleu 11.09.09

Il y avait les sceptiques. Monter Les Misérables à Lausanne avec une troupe hétéroclite, venue un peu d’ici et beaucoup d’ailleurs, tenait de la gageure. Toute mauvaise langue ravalée, le spectacle, mis en scène par le petit suisse Gérard Demierre n’a pas à rougir de la comparaison avec les autres. C’est dire.Dans un décor sobre, sans misérabilisme, qui transcende les effets de lumières, ils ont rendu grâce au chef d’œuvre de Victor Hugo. Sur les barricades des révolutionnaires, Gavroche, foulard rouge au cou, ferait presque croire que l’espoir encore pour le genre humain…
Patricia Gnasso Le Matin 11.09.09

Des voix de qualité, des musiciens impeccables, de l’émotion et une mise en scène porteuse de sens malgré sa sobriété, cette version suisse romande peut se confronter aux autres comédies musicales, même londoniennes ! Inscrite dans une superbe scénographie de Gilbert Maire, la fresque historique de Victor Hugo prend des allures d’opéra avec la mise en scène épurée de Gérard Demierre. Sublimée par Hervé Klopfenstein et sa baguette affirmée, la partition de Schönberg gagne de la hauteur.
Corinne Jaquiéry 24H 19.09.09

C’est parti et c’est très réussi. Trente-trois acteurs-chanteurs et quarante musiciens sous la direction de Gérard Demierre et d’Hervé Klopfenstein redonnent aux Misérables, une version française de haute tenue.Les décors,sobres, laissent une belle place aux émotions de cette romance tragique, et les scènes d’action ne laissent pas un temps mort dans cette fable épique, magnifiquement habitées par la puissance de voix inouïes et d’un véritable orchestre au grand complet.
Jean- Blaise Beseçon L’Illustré  26.09.09


LE GARCON SAVOYARD
création dans le port de Cully, septembre 2009
Cully ressuscite les années trente de Ramuz. Le Garçon Savoyard est bien un gros bastringue populaire avec mouvements de foule, cirque et trouvailles aquatiques. Pourtant, rien de ronflant dans ce Ramuz remuant. On y entend parfaitement la voix intérieure de l’auteur, sa quête rugueuse de la vérité et sa haine du progrès... Un Ramuz entre Léman et Lavaux :vignes, lac, montagnes et nuages à l’horizon, le paysage apparaît comme un concentré, explosif, de fiction.
Marie Pierre Genecand Le Temps 28.08 09

MADAME DE STAEL, BONSOIR !
Château de Coppet, septembre 2008

Fresque plus que journal intime, le spectacle met en valeur l’énergie et l’enthousiasme d’une centaine d’acteurs amateurs, impeccablement dirigés par Gérard Demierre, les nombreux mouvements d’ensemble sont d’une fluidité exemplaire.Baignant dans une aura historique complexe, mais truffée de jolies surprises et de clins d’œil contemporains, le spectacle ne manque pas de faire (re)découvrir les qualités intellectuelles et humanistes d’une grande dame finement interprétée par la charmante Kim Edmaier.
Corinne Jaquiéry 24H 08.09.08

LES MOUTONS BLEUS
Opéra de Lausanne, janvier 2008

La première partie du spectacle fonctionne à plein régime, grâce à l’habileté de Gérard Demierre qui connaît l’art de faire vivre un plateau, grâce à la cocasserie des costumes laineux de Sébastien Guenot, grâce aussi à l’entrain musical d’Hélène Zambelli au piano, enchaînant avec brio les styles musicaux les plus variés… David Alexandre Borloz et Sylvia Gypsmans, les deux moutons bleus, sont des chanteurs classiques qui n’hésitent pas à jouer à fond le pastiche des genres,du tango à la chanson façon Piaf en passant par un Mozart latino, dosant savamment l’engagement et l’ironie.
Matthieu Chenal 24H. 25.01.08


LES HEURES DU DIABLE
Théâtre de Vidy, Lausanne, septembre 2007
Avec une belle poésie, Gérard Demierre sublime l’insupportable. Touches enfantines, rêveries cocasses ou encore danses chrysalides se confondent au dur réalisme des blocs opératoires et autres détails médicaux. Quelques excès de stylisation parfois, mais une émotion terriblement forte, portée sur scène notamment par Susanna et Sébastien.
ASS.L’Hebdo 11.10.07

… le metteur en scène utilise force masques pour,heureusement entraîner peu à peu ses heures du diable loin de la description clinique et glauque.Werner Strub a réalisé tout un monde où masques hospitaliers, bandages et masques conformateurs symbolisent les identités perdues, les repères chamboulés mais aussi d’un retour à une vie normale. A ce chapitre, l’utilisation des songes de Jonathan rêvant d’un nouveau mariage entre ses parents,transporte la pièce dans une poésie plus riche en sens que la première partie, mais pas moins forte.
F. Barras 24H 27.09. 07

LA PASSION SELON ST-JEAN
Cathédrale de Lausanne, avril 2007

Faire vibrer la cathédrale, quel plaisir ! Le réalisateur de théâtre a pensé l’impensable : la mise en scène d’une passion de Bach. Cet artisan du spectacle fait des choses bien plus grande que son mètre 66 , il fait en sorte que la musique devienne spectacle.L’Evangeliste et bien sûr Jésus deviennent ainsi des acteurs, au milieu de la foule des Juifs, des soldats romains, des prêtres chantés par l’ensemble vocale Euterpe.. Pour ça ils ont dû apprendre leur partition par cœur et ont appris à bouger, à jouer, à chanter avec leurs tripes. Autre intervention de Gérard Demierre, le chœur Laudate, chante les chorals en se déplaçant dans l’édifice gothique : superbe !
Aimé Corbat, Le Matin, 30.03.07

La Passion selon St Jean sublime la cathédrale. Superbe mise en espace, interprétation éclatante : l’œuvre de Bach déploie son mystère dans l’édifice lausannois. Cette Passion propose une interprétation audacieuse, en attribuant les airs de soprano à Marie, Nathalie Gaudefroy à la voix intense et pure, ceux d’alto à Marie Madeleine, Valérie Bonnard, toute en intériorité et délicatesse, ceux de ténor et de basse à Pierre, Benoît Haller et Jacques Ulrich Messthaler. Alors que ces pages reviennent normalement à un contemplateur pieux et anonyme, ce choix habile permet d’incarner l’action avec une belle cohérence dramatique. Par sa présence, sa diction et sa voix claire, Christophe Einhorn réussit une performance éblouissante et donne à l’Evangéliste un rôle crédible. Il en va de même pour le rôle de Jésus de Lisandro Abadie. Autre option louable, le choix scénographique mise sur d’admirables éclairages et sur deux grandes tentures de soi blanche qui s’élèvent de part et d’autre de la scène en gradin. Musicalement, l’ensemble baroque du Léman livre une partition colorée, souvent habitée. Investissant toute la scène et paré de costumes originaux, l’Ensemble vocal Euterpe dirigé par Christophe Gesseney, interprète la foule vindicative, les prêtres aux hautes tiares et les soldats aux épaulettes extravagantes.
24H Matthieu Chenal 03.03.07

Mise en scène par Gérard Demierre dans le cadre d’un projet de Christophe Gesseney, la Passion selon St Jean s’incarne dans l’épure, la force des symboles et la ferveur des chanteurs. En mettant en mouvement cent vingt personnes et en donnant plus de place à des personnages comme Marie et Magdalena, il cherche à rendre l’identification plus populaire.. En entraînant dans son sillage la ferveur des chanteurs, des musiciens, du scénographe, de la costumière et des techniciens, Gérard Demierre fait aussi toucher un peu de sublime du bout des cœurs.
Corinne Jaquiéry, 24H, 30.03.07


LE TWIST DU TIASSAIT
Coeuve, août 2006

Coeuve et son théâtre en bois situé au cœur de la forêt convient très bien à Gérard Demierre ou alors c’est Gérard Demierre qui convient très bien à Coeuve car c’est encore une fois un vrai bonheur ! Tous les spectateurs en ressortent délicieusement heureux.Un théâtre populaire, ambitieux mais jamais prétentieux. Dommage que le spectacle n’ait lieu que tous les trois ans.
Fabienne Turberg, Les Planches

Un spectacle décapant dans une forêt magique. Humour et twist des années soixante au menu, sous la houlette de Gérard Demierre. L’intrigue de la comédie tient dans l’implantation d’un camping au mont de Coeuve. Il y a les pour, il y a les contres, dans une magnifique caricature des acteurs de l’époque bernoise. A ce jeu, ce sont les deux agents qui tiennent la vedette.Secondé par le gendarme Ribeaud, le chef de poste bégayant, incarné par J.R Ramseyer est remarquable et donne le rythme à la comédie.
Bref, c’est emporté, frais et jeune.L’ovation finale du public en témoigne.
Michel Gogniat, Journal du Jura

Pus de la moitié du village de Coeuve est impliqué dans l’aventure d’un spectacle extraordinaire joué dans un amphithéâtre de bois dressé en pleine forêt et drainant 15.000 spectateurs. Cette pièce colorée est jouée par une centaine de comédiens amateurs tous issus du village. Ce spectacle est une histoire d’amour entre une population et son village, car le metteur en scène a inculqué à sa population le virus du théâtre.
 Pierre Noverraz Terre Nature

Tous amateurs, les comédiens qui se donnent la réplique à Coeuve ont dû, sous la baguette du metteur en scène Gérard Demierre, élargir leur jeu par rapport aux années précédentes. Le spectacle se plaît en effet à marier le théâtre, la danse et le chant. Les chorégraphies succèdent ainsi sans complexes aux répliques et aux chansons. Frais rythmé et ponctué d’une bonne dose d’humour, le spectacle connaît aussi des moments d’émotion, notamment lorsque les comédiens entonnent une chanson dans la langue des signes, pour le plus grand bonheur de l’une des héroïnes du spectacle qui souffre de surdité.
  S.F. Le Quotidien Jurassien

PIERRE ET LE LOUP
Opéra de Lausanne, octobre 2006

La nouvelle production lausannoise présente un Pierre et le Loup stylisé. Talentueusement illustrée par les jeunes musiciens de l’Orchestre du Consevatoire de Lausanne, la fable musicale explore, sous la direction experte de Hervé Klopfensein, le monde suggestif des sonorités instrumentales. Dirigé avec doigté, par Gérard Demierre, le jeune Aurélien Gschwind, dans le rôle de Pierre, investit le plateau avec une spontanéité irrésistible. Quant au public, à la fois expressif et captivé, il prouve que son goût du merveilleux a heureusement survécu à une overdose de jeux vidéo et télévisés.
Marie-Alix Pleines, Le Courrier

Pour cette première, l’Opéra de Lausanne a mis les petits plats dans les grands, et sert Pierre et le Loup de Prokofiev avec un luxe et une bien facture digne d’un grand ouvrage lyrique. Toute la magie de l’opéra est ainsi convoquée pour une œuvre qui,grâce au disque, figure en bonne place dans les foyers, mais qui n’est que très rarement mis en scène. En 45 minutes extraordinairement fluides et denses,ce spectacle allie leçon d’orchestre et magie scénique.
Matthieu Chenal, 24H


DIE GROSSHERZOGIN VON GEROLSTEIN
à l’Opéra d’Erfurt
"Wohlfühl-Inszenierung, die gute Laune verbreitet, mit der sängerisch wie darstellerisch überragenden Elvira Soukop als Grossherzogin"

Thüringische  Landeszeitung


LES HARENGS TERRIBLES
Beausobre, Morges, février 2006

En création au théâtre de Beausobre, avec peu de moyens mais beaucoup de plaisir…
servis bien frais, avec quelques jolis effets… septante minutes tendres et pétillantes :
le temps de voir Irma, Sybille Blanc en femme enfant idoine, et Nestor, Alexandre de Marco rêveur et astucieux s’aimer et se chamailler, sous les yeux d’un patron de bar espiègle, Maurice Martenet, excellent meneur de revue. Le tout sur un fond musical séducteur et enrobé de chorégraphies pimpantes, réglées avec brio par Cosimo Sabatella. Bientôt une reprise ?
Michel Caspary, 24 H.

C’est avec une fastueuse ingéniosité que Gérard Demierre a fêté à sa façon les 20 ans de Beausobre. Dans les Harengs terribles, les chorégraphies de Cosimo Sabatella s’intègrent à merveille dans la mise en scène de Gérard Demierre, qui allie rapidité et fluidité malicieuse. Les scènes se succèdent en coups de théâtre surprenants, inédits, poétiques avec un final éblouissant… avec Sybille Blanc, émouvante et vibrante en Irma, Maurice Martenet, le barmaid qui tisse le fil conducteur du jeu et Alexandre de Marco, vrai caméléon entre Nestor le dadais et Oscar l’aristo.
Jean-Jacques Galay, Journal de Morges


LE GROS POISSON DU LAC
Coppet, septembre 2005
Les rêves de marins ont des écailles étincelantes...cadre magnifique et spectacle épatant! Adapté pour la première fois au théâtre, Gérard Demierre met en scène avec son art délicat d'entremêler les scènes d'envergure et d'intimité, ce gros poisson du lac poré généreusement par plus de cent comédiens et musiciens amateurs de la région. on se croirait dans jour de fête de Tati...
Michel Caspary, 24H

Quand la fille de Ramuz voit le spectacle, monté en création mondiale, elle s'écrie "J'y retrouve l'humour de mon père, c'est émouvant"...les mouvements de foule, la fraîcheur des interprètes, l'enthousiasme partagé dans un décor naturel répondent pleinement à la simplicité et la poésie du quotidien "ramuzien".
ASS. L'Hebdo

Le Gros poisson du lac fait mouche à Coppet ! Le spectacle est un émouvant retour dans le passé. On y retrouve ces petits riens qui font qu’au final y en a point comme nous…Il y a de la malice dans le texte, il y a du brio dans l’interprétation et quand on vous dit émotions garanties, attendez vous vraiment à tout !
C. Hurschler. La Côte

A Coppet le gros poisson du lac fait surface, emmenés par Gérard Demierre, 160 villageois font revivre un texte de Ramuz. Le spectacle est impressionnant : des dizaines de silhouettes en habits d’époque, posées sur la surface du lac… et les images s’enchaînent, c’est un tableau vivant que le public a sous les yeux…A Coppet, un village tout entier se heurte aux mystères des profondeurs du Léman.
 C. Cathoud, Le Temps

Coppet, une pêche miraculeuse, spectacle événement… il fallait oser se lancer dans l’aventure et y croire ! Gérard Demierre a une fois encore vu les choses en grand ! Le poisson mesure 15mètres de long pour 7 mètres de haut, et on le doit au coup de crayon et à l’ingéniosité de Sébastien Guenot… s’atteler à la construction de ce monstre géant tient véritablement du défi. Une tâche qui n’a rien d’impossible pour cet illustrateur et infographiste …
F. Oberson. Le Matin



PAGLIACCI
Erfurt, Allemagne, août 2004
Diese Domstufenfestspiele sind ein Spektakel der Extraklasse. Grosse Stimmen, grosse Gefühle und eine wunderbare Inszenierung, für die Regisseur Gérard Demierre alle Register seines Könnens zieht...
OSTTHURINGER Zeitung

...Extraklasse, belles voix, grands sentiments, magnifique mise en scène pour lesquels Gérard demierre utilise tout son savoir faire... Finalement c'est le choix du naturalisme plutôt que du pathos, legato que brutalité, qui nous distancie, et tout ça en harmonie avec le raffinement théâtral qui a servi la belle perception du spectacle... Un metteur en scène sensible qui sait créer des images, des situations, du suspens, des éclats, des caractères de personnages.
Frankfurter Neue Presse

...letztendlich tat aber die Wahl- Naturlismus statt Pathos, Leichtigkeit statt entfremdender Tragödienbrutalität- im Einklang mit theatralisch Rafinesse der Rezeption gut…
Thuringer Allgemeine

Demierre, als fühliger Regisseur bewiesende habe, der Bilder zu entwerfen, Situationen auszugestalten, Handlung und Charakterlinien zu verfolgen und ungeheure Spannung zu erzeugen weiss.
Thüringische  Landeszeitung

VAILLANT
100èm anniversaire du marché-concours Saignelégier,
août 2003
Vaillant soulève joie et émotion! Mises en scène de manière magistrale par Gérard Demierre, les premières représentations de Vaillant ont enthousiasmé le public. les trois premières parties - village d'accueil, confidences des enfants et pièce de théâtre - s'avèrent une excellente mise en condition des spectateurs, avant un final à couper le souffle.
J. Stadelmann L'impartial

Avec Vaillant, son grand spectacle théâtral, musical et pyrotechnique, Gérard Demierre se taille un succès inégalé au chef-lieu des Franches-Montagnes. "j'ai redécouvert l'identité de mon coin de pays" s'exclame cette spectatrice, les yeux encore tout scintillants de la féerie de Vaillant. A Saignelégier, on entre au théâtre de Demierre comme dans un Breughel qui aurait peint le Marché Concours.
Yves-André Donzé, Quotidien Jurassien

Vaillant superstar ! Le spectacle théâtral et musical qui retrace la vie du cheval mythique se joue à guichet fermé. Le spectacle met en scène 60 comédiens, 200 choristes et 80 chevaux pour le plus grand plaisir des yeux.
P. Di Lenardo. Le Matin

Magique, superbe, magnifique, prenant, fabuleux… hommes ou femmes, jeunes ou vieux, des Franches-Montagnes ou d’ailleurs, ils ont tous adoré. » C’est tout simplement extraordinaire, j’en ai pleuré » » C’est magnifique, l’utilisation de l’espace est optimale. On a l’impression d’avoir vu trois spectacles en un.
C.L.C.

Authenticité, spontanéité, émotivité, et beau à chialer ! Des frissons, des yeux embués, des larmes même : ils furent nombreux les spectateurs à connaître ces sensations lors du spectacle Vaillant.
Michel Gogniat. Le Franc Montagnard

Vaillant soulève joie et émotion ! Mises en scène de manière magistrale par Gérard Demierre, les premières représentations de Vaillant ont enthousiasmé le public. Les trois premières parties- village d’accueil, confidences des enfants et pièce de théâtre s’avèrent une excellente mise en condition des spectateurs, avant un final à couper le souffle !
J. S. L’impartial


2001-02
RUE DE L'ENVERS

Petit Théâtre de Lausanne
L’amour comme un cadeau, un texte en création… Le spectacle a pour qualité première d’offrir à Lise Ramu et Christian Robert Charrue, une belle rencontre, sous le signe de la tendresse et de la solidarité.
Michel Caspary. 24 H.

Une émouvante pièce au charme désuet… Un conte qui évidemment fini bien et nous plonge dans une douce torpeur qui fait presque regretter que la rue de l’Envers ne soit pas derrière chez nous.
S.Gogniat. La Liberté

C'EST LA HONTE
Petit Théâtre de Lausanne
Niché au choeur de la ville, le petit théâtre de Lausanne, merveilleuse usine à rêves, présente régulièrement des perles d'inventivité…Actuellement on peut assister à la nouvelle création du duo de choc Emmanuelle delle Piane et Gérard Demierre : C'est la honte.
En un mot comme en cent, courez, car ne pas y aller, ça ce serait vraiment la honte !
Saskia Galitch. Le Matin

En création, trois comédiens font virevolter un texte croustillant d'Emanuelle delle Piane…Au final, c'était d'ailleurs le triomphe pour Igor Ayrton, épatant Guillaume, tantôt malin, tantôt chagrin, mais aussi pour Domenico Carli, en truculent et tendre voisin italien, et enfin pour Jacqueline Burnand, représentante de l'opinion publique, mesquine évidemment, que la comédienne rend tout en douceur fielleuse.
Michel Caspay. 24 H

HÄNSEL ET GRETEL
Petit Théâtre de Lausanne
Frémir, quel doux bonheur ! Le Petit Théâtre, à Lausanne présente en création une adaptation magnifique de Hänsel et Gretel. Ce spectacle, c'est du pain béni, ou plutôt du pain d'épice...
Il était donc une fois, et une fois de plus, un excellent spectacle dans cette petite salle de la vieille ville.

Michel Caspary. 24 H

Un conte pour s'éveiller à la magie de la vie. Enchantement des éclairages subtils, d'un décor simple mais efficace, d'une musique figurative en parfait accord avec la scénographie comme toujours astucieuse et ravissement, aussi, des comédiens qui collent trait pour trait à leur personnage…C'est donc complètement ensorcelé que l'on plonge dans cet univers fantastique, que l'on se laisse submerger par un maelström d'émotions… À croquer.
Saskia Galitch. Le Matin

Avec cette jolie adaptation, le petit théâtre de Lausanne, en tournée suisse romande, prouve une fois de plus que spectacle pour enfant ne rime pas forcément avec performance gnangnan.
Stéphan Gobbo. Le Courrier

PINOCCHIO
Petit Théâtre 2002
Pinocchio émeut en adolescent rebelle. Au Petit Théâtre de Lausanne, une version poétique du fameux récit de Collodi... Ceux qui ont des places ont de la chance. cette version mise en scène par Gérard Demierre regorge de qualités. Florien Sappey et Marco Calamandrei y sont excellents.
Michel Caspari, 24H

Pinocchio sur la scène du Petit Théâtre de Lausanne: un véritable bijou, sans mentir! Interprété par Florien Sappey, crapule à souhait, menteur, capricieux, chapardeur, égoïste, boudeur, désobéissant, on en passe et des pires. Il fait subir des horreurs à Gepetto, rôle magnifiquement tenu par Marco Calamandrei, son pauvre papa, totalement émouvant et touchant...Un spectacle nez...poustouflant!
Saskia Galitch, Le Matin


L'ENFANT DE LA CREULE
Coeuve
La mise en spectacle de tout un village autour de la troupe des Echaipouses a fait de Coeuve le lieu de convergence de la fête traditionnelle et du théâtre amateur…le spectateur se retrouve en pleine forêt.
Il s’installe sur des gradins en bois franc dans un théâtre de rondins. Au -dessus de sa tête, devant, sur les côtés, des arbres, rien que des arbres, la forêt et son tapis de fougères. La forêt se révèle le lieu de théâtre, tantôt inquiétant, tantôt protecteur, d’où surgissent les protagonistes dans des bruissements de pas annonciateurs… la lumière de la forêt possède les mêmes propriétés : l’après midi, son ombrage renforce le réalisme du jeu. Le soleil couchant accentue la profondeur de l’endroit, et à mesure que la nuit s’immisce dans ce décor ligneux, la magie opère, suggérée encore par un éclairage trahissant une présence lunaire. Lieu magique donc, défiant le temps, le bois traverse les âges et devient la conscience du monde et porteur des ses légendes.
Yves-André Donzé. Quotidien Jurassien


2000-01
HEIDI
Petit Théâtre de Lausanne
L'énergie tonitruante et naturelle de Yaelle Wyss colle parfaitement à la peau du personnage d’Heidi. Elle galope sur scène avec le naturel qui sied à l'héroïne, entraînant dans son sillage deux autres enfants, Alizé Oswald qui incarne Clara et Loan Gillardoni dans le rôle de Peter. Entourée par des comédiens à l'écoute, Jacqueline Cuénod, Vincent Fontanna, Gilbert Divorne, Romaine de Nando, Yaelle Wyss se révèle comme une comédienne douée : capable d'exister "totalement" sur les planches.
Y. Tissot. 24 H

À l’aube du XXI siècle, l'héroïne aux boucles blondes n'est pas démodée, loin de là !
Plongeant au cœur de l'enfance pure et insouciante, Emmanuelle delle Piane a adapté cette pièce dans une mise en scène de G. Demierre... un bonheur d'enfance à l'état pur.
Caroline Jaccard. l'Hebdo

C'est réussi ! Heidi dans l'adaptation d'Emanuelle delle Piane et la mise en scène de Gérard Demierre, fait ressurgir le bonheur de lectures enfantines, fussent-ils vieux de quelques décennies. Des réparties et un rythme - assez vif pour tenir une heure et demie, ce qui est rare pour le jeune public-- ce qu'il faut d'humour et d'émotion, et voilà l'héroïne qui revit...Pourtant, plus que l'idéalisation de la Suisse alpine à laquelle on a tendance à limiter Heidi, ce sont bien des notions de mal du pays et des siens qui sont mises en avant.
Élisabeth Chardon. Le Temps

Heidi, héroïne contemporaine ? Le petit théâtre l'affirme avec une première adaptation française  de l’œuvre de Johanna Spyri... même les pokémaniaques en sont fous... La petite divinité de la montagne n'a rien perdu de ses pouvoirs.
Isabelle Falconnier. L’Hebdo

Heidi ou le triomphe de l’innocence… Le spectacle s’est joué au théâtre Benno Besson à guichet fermé. Le jeune public ne s’y est pas trompé, réservant une ovation triomphale aux acteurs de cette fort belle réalisation lausannoise, qui a su échapper à toute mièvrerie au profit de l’émotion et de la drôlerie.
Jean-Luc Berthoud. Le Nord Vaudois

Gérard Demierre fait revivre la fillette sur les planches du Crochetan dans une mise en scène dynamique. Elle en a fait rêver des enfants. Petite blondinette spontanée, joyeuse et naïve, elle les a tous fait craquer, même un tout vieux monsieur au comportement sauvage…La jeune Yaëlle Wyss est craquante !
Christine Savioz. Le Nouvelliste

Heidi descend des alpes pour séduire Forum Meyrin…Dans un décor relativement sobre, habillé par de beaux éclairages, les personnages évoluent en habit d'époque et se donnent la réplique, toutes générations confondues. Dans la peau de Heidi, Yaelle Wyss qui colle parfaitement à son personnage en le rendant touchant, drôle et tendre. Le spectacle est frais, joyeux et parvient à toucher les enfants d'aujourd'hui, pourtant habitués à d'autres réalités.
F. Nydegger. Tribune de Genève

FABLES DE LA FONTAINE
Petit Théâtre de Lausanne
Trois compositeurs romands, des jeunes talents du Conservatoire de Lausanne…Rien de tel pour redonner aux vers de La Fontaine un vernis qui surprendra les seniors, et un goût moins fade pour les juniors qu’un sujet d’examens. Gérard Demierre sait y faire ; » À l’œuvre, on connaît l’artisan »
Mathieu Chenal. 24 H

Des mélodies jazzy, des valses, des symphonies et des opérettes qui permettent d’entrer dans les quatorze contes conte d’une façon unique…L’histoire est simple mais efficace, les textes vivent et le bonheur est assuré.
P.M. Dimanche.ch

1999-00
LE CIMETIERE DE VOITURES
Sur la patinoire de la vallée de Joux
La vallée de Joux en délire... Un spectacle fou, violent, drôle... La fête en trois dimensions... Pour cette super production, la patinoire du Sentier est transformée en une sorte de bidonville de tôles froissées. Un tunnel labyrinthe est parcouru par des WC mobiles. Après le spectacle, la fiesta espagnole avec tango et bars à tapas, de la folie avec en prime deux expositions au Sentier et à Môtiers... N'en jetez plus !
Renée Hermenjat. Coopération

Arrabal met le feu à la glace. La folie déboule au Sentier, une patinoire aux lignes futuristes transformées en boîte à surprise déglinguée, un dédale de cellules translucides aux fonctions de musée scato-artistique, un squat d'enfer où s'entassent vieux pneus et voitures défoncées dans lesquelles bivouaquent des drôles d'hurluberlus... comme une image carabinée de notre temps, l'on y verra un groupe de survivants affronter d'inquiétants escadrons de flics cagoulés traquant les déviants sur leurs patins à roulettes. Les hurlements de sirènes y alterneront avec les soupirs d'alcôves. La ronde débile de deux joggers et un métronome de ferraille à la Tinguely, un Oldsmobile-poulailler et un Christ à loupiotes clignotantes, une porteuse de pots de chambre et un clown blanc à transformation ajouteront à l'inventaire leur touche de folie collective.
Jean-Louis Kuffer. 24 H

 Es un miracolo !  C'est un miracle ! C'est le propos de Fernando Arrabal, étonné et ravi par le spectaculaire travail du Clédar autour de sa pièce "Le cimetière de voiture" C'est surprenant, émouvant, jubilatoire, voire choquant pour certain. Une pure création courageuse, une belle oeuvre collective... A vous d'adorer ou non, d'être choqué, amusé, ébahi, interpellé, ému et en tout cas de saluer - comme l'a fait Arrabal ou André Nusslé dans son élogieuse chronique matinale et radiophonique- l'ampleur et la valeur de ce qu'ont passionnément et patiemment construit les artistes du Clédar : un défi, un pari tenu et réussi !
J-M. Galopin. Feuille d'Avis Vallée de Joux

A l'issue de la première du cimetière des voitures à laquelle il a assisté, Arrabal a déclaré au Clédar : " Vous venez de me faire le cadeau le plus extraordinaire de mon existence ! J'ai déjà vu 26 mises en scène de cette pièce, de New-York à Paris, mais celle que vous avez donné ce soir surpasse toutes les autres. J'ai assisté ce soir à un miracle !" Ces phrases, reçues comme un cadeau, ont déclenché un vent de bonheur et d'euphorie dès la représentation terminée. Elles faisaient suite à de longues heures de stress et d'angoisse de la part de tous les participants... imaginez le trac de la guide se préparant à parler d'Arrabal à Arrabal... mettez-vous à la place du comédien distinguant dans le trou noir du public les chaises où trônent l'auteur de la pièce et son épouse.... pensez au metteur en scène attendant la critique du maître pendant près de deux heures !
G.H.D. Journal de Morges

LES 4 DOIGTS ET LE POUCE
Petit Théâtre de Lausanne
Magie et drôleries du théâtre à vue. Un spectacle épatant qui s’évalue aux rires incessants et aux applaudissements chaleureux des grands et des petits … Un spectacle vivant et très amusant où les jeunes spectateurs feront ample provision d’expressions vaudoises et découvriront que le théâtre se joue dans le théâtre.
Jean- Louis Kuffer. 24 H

On rit de bon cœur… Le rythme est soutenu. Comédiens professionnels et techniciens du Petit théâtre, montés sur scène comme ceux de Morax en 1902, sont complices, et cette belle union fait sans doute partie du plaisir qu’apporte ce spectacle.
Élisabeth Chardon. Nouveau Quotidien

LE MEDECIN VOLANT
Petit Théâtre de Lausanne
Molière se conte et se joue aussi pour les enfants. Avec le médecin volant, le petit théâtre propose une formule attrayante pour entraîner les juniors à la découverte de l'auteur…
F. Gentinetta. La Côte

Une bonne cure de rire... Pour le dernier spectacle de la saison, le metteur en scène invite pour la première fois le grand Molière et son médecin volant... grâce aux trucs et astuces d'un ingénieux trio de décorateurs et techniciens, Gilbert Maire, Gazus et Denisart, la scène est devenue le terrain de jeu idéal d'un faux médecin très agité qui au lieu de voler, court au ras du sol... En utilisant la fascinante technique du théâtre d'ombre, le metteur en scène plonge dans l'histoire et narre les débuts de la vie de celui qui deviendra l'un des plus grands dramaturges de ce dernier millénaire... l'esprit comique de la pièce est mis en valeur par une mise en scène pétillante et une scénographie d'une belle simplicité.
Corinne Jaquiéry.24H